CHAMPAGNE - ARDENNESLa source de la Marne.

« 1 / 2 CHAMPAGNE-ARDENNES La source de la Marne 52 -Haute-Marne Landes et forêts recouvrent le plateau de Langres dont le point culminant (Haut-elu­ Sec) se situe à 516 mètres d'altitude.

Sources.

grottes et dolines, appelées "anclouzoirs··, abondent clans cette contrée marquée par le calcaire.

Les paysages sont monotones et les sols médiocres.

Sources et eaux vives Le plateau de Langres possède de très nom­ breuses sources ; il s'agit souvent de sources vauclusiennes appelées ici "douix'".

Leur pré­ sence est liée au sous-sol argileux sous les couches calcaires.

Citons la source de la Bèze, magnifique source vauclusienne d"où jaillit une belle rivière : son débit est très rapide puisquïl peut atteindre dix-sept mètres cube par seconde.

La source de la Coquille se situe dans un cadre verdoyant.

A quelques kilomètres de là, à Aignay-le-Duc, la cascade d'Étufs.

Cette dernière est une cascade pétri­ fiante dont les eaux jaillissent et tombent en cascatelles dans des vasques naturelles super­ posées.

Les sources de la Seine affluent dans un petit vallon planté de sapins, la source principale est à l'ombre d'une grotte.

La source de la Marne Quelques beaux rochers encerclent la source de la Marne jaillissant d'une sorte de caveau fermé par une porte en fer.

Non loin, la grotte de Sabinus évoque l'antiquité.

La grotte de Sabinus C'est sous le nom cl'Andematunum que la ville de Langres devint l'alliée de Jules César.

En 70 après Jésus-Christ, à la mort de Néron, Sabinus, chef Lingon, tente de s'emparer elu pouvoir.

Ayant essuyé un échec, il se réfugie durant neuf années clans une grotte toute proche de la source de la Marne.

Découvert et fait prisonnier il fut mis à mort avec sa fidè­ le épouse Éponine.

··-·---·--------·---------·- En suivant le canal de la Marne à la Saône Cn canal latéral longe la Marne depuis sa source jusqu'à Vitry-le-François, ne comptant pas moins de soixante et onze écluses sur son parcours.

Le tun­ nel étroit de Balesmes, d'une longueur de près de cinq kilomètres, oblige à faire alterner le sens du passage des péniches.

Le canal descend ensuite rapidement la vallée de la Vingeanne par quarante-trois écluses et rejoint la Saône en amont de Pontailler-sur­ Saône.

Ce chemin d'eau, quelque peu monotone et rectiligne jusqu'à Saint­ Dizier traverse peu après des hauteurs boisées, longe des moulins et des lignes d'arbres d'une extraordinaire variété allant des mélèzes jusqu'à des pins d'Écosse. 2 / 2. »