chaleur.

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chaleur. n.f., forme d'énergie dégradée liée à l'agitation thermique désordonnés
des molécules, des atomes ou des ions constituant les corps solides, liquides et
gazeux. La notion de chaleur, initialement purement intuitive, résultait du fait qu'un
corps chaud se refroidissait au contact d'un corps froid, qu'il réchauffait. D'où le concept
physique archaïque de calorique, un fluide dit subtil et indestructible répandu partout au
sein de la matière. Son écoulement d'un corps chaud vers un corps froid était
responsable du refroidissement du premier et de l'échauffement du second. Les débuts
de la thermodynamique, vers le milieu du XIXe siècle, qui permirent de formuler le
principe d'équivalence entre la chaleur et le travail mécanique, mirent fin au concept du
calorique et à son principe d'indestructibilité.
Dans son sens courant, le mot de chaleur est confondu à tort avec l'expression
« température élevée «. La notion de chaleur ne doit pas être assimilée à un état de la
matière qui se traduit par une température élevée. Il s'agit d'un transfert d'énergie
interne entre deux corps contigus. Historiquement, l'unité de quantité de chaleur ou
calorie a été définie non pas en tant qu'unité d'énergie mais par la mesure de ses effets
thermiques : c'est la quantité de chaleur qu'il faut apporter à 1 g d'eau pure pour élever
sa température de 14,5 à 15,5 o C, sous la pression atmosphérique normale. Le
système international d'unités a officiellement abandonné cette approche en définissant
le joule (J) comme seule unité d'énergie, quelle que soit la forme de celle-ci. Dans la
pratique, la calorie (cal) et ses unités dérivées (kcal), thermie (th) ou 103 kcal, tonne
équivalent pétrole (tep) ou 104 th, continuent a être utilisées. Il faut donc se rappeler
que : 1 cal = 4,1855 J ou que 1 th = 4,1855 MJ. La thermodynamique moléculaire a
permis d'expliquer les notions qui précèdent. L'agitation thermique des molécules d'un
gaz leur fait décrire de courts parcours rectilignes au terme desquels elles se heurtent
entre elles heurtant les parois du récipient. La température mesure l'énergie cinétique
moyenne d'agitation. La pression exercée sur les parois du récipient est la résultante de
l'énergie absorbée puis restituée, lors de chaque choc élastique des molécules sur ces
parois. En faisant quelques approximations qui conduisent à la notion théorique de « gaz
parfait «, il est ainsi possible de retrouver l'équation d'état fondamental de ces gaz : Pv
= RT, P étant la pression, v le volume massique et T la température absolue.
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Les corrélats
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chaleur latente
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Mayer (Julius Robert von)
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travail - 1.PHYSIQUE