Ch 10 Comportements, mouvement et système nerveux

« Ch 10 Comportements, mouvement et système nerveux La contraction musculaire, mobilisée dans de nombreux comportements, résulte d’une commande nerveuse.

Le mouvement induit peut être involontaire et lié à un réflexe, ou volontaire. Dans les deux cas, le système nerveux central intervient, mais de manières différentes. I – Réalisation d’un mouvement réflexe Activité A1.1 (reflexes) et A1.1bis (dissection) A - Circuits et éléments mis en jeu Dans le cas du réflexe myotatique, le muscle est à la fois le capteur et l'effecteur de la réponse. Cette réponse est rapide, intense, et involontaire. C’est une réponse stéréotypée.

(toujours la même) Il met en jeu :  Des récepteurs internes au muscle.  Un centre nerveux  Un effecteur, le muscle  Des liens (nerfs) Argument : On peut mettre en évidence un réflexe grâce à un enregistrement d’une réponse musculaire via électrodes posés sur un muscle couplé un logiciel de traitement et à un coup posé sur un tendon, qui provoque un mouvement stéréotypé du pied. (schéma possible de l’enregistrement) Les tests médicaux permettent de déceler des anomalies du muscle, des nerfs et de la moelle épinière. B - Structures cellulaires Activité A1bis observations microscopiques Le muscle contient des fibres musculaires modifiées ; les fuseaux neuro musculaires.

Ils sont stimulés lors d’un étirement. On trouve également des fibres musculaires qui se contractent et des plaques motrices (extrémités des neurones moteurs) Les neurones sont des cellules spécialisées qui possèdent un corps cellulaire avec la partie nucléée dans la substance grise de la moelle épinière ou dans le ganglion spinal. Ils possèdent des prolongements (dendrites et axones) qui sont doublées de myéline (gaine isolante).

On parle de fibre nerveuse. Argument : Observation microscopique et dissection d’un arrière train de grenouille pour identifier les liens entre les différents éléments de l’arc réflexe. La boucle réflexe met en jeu deux muscles antagonistes, un qui a été étiré et qui se contracte, son antagoniste via un inter neurone inhibiteur qui se relâche. II – La nature du message A – Electrique Activité A2 À partir d’une stimulation de départ (stimulus) captée par un récepteur sensoriel, un message nerveux se créait ; il est codé en potentiels d’action.

Il « circule » dans les neurones sensoriels jusqu’au centre nerveux (corne dorsale de la moelle épinière) où se produit le relais synaptique sur le neurone-moteur. Caractéristiques du PA = différence de entre milieu intra et extra cellulaire dépolarisation, repolarisation et hyperpolarisation potentiel Codage en fréquence de PA. Le PA se déclenche à partir d’un seuil de stimulation. Les PA se propage sans atténuation. Argument : observation d’enregistrements sur une fibre nerveuse dans différentes situations de stimulation. B – chimique Activité A3 synapses Synapse = jonction entre 2 neurones (neuro neuronale) ou entre un motoneurone et cellule musculaire = plaque motrice.

(neuro musculaire) Argument : On peut observer des électronographies montrant des synapses. L’arrivée d’un message nerveux déclenche un exocytose. Selon les neurones, les neurotransmetteurs (NT) sont différents.

Celui au niveau du muscle est acétylcholine (Ach). Les NT se fixent sur des récepteurs spécifiques des membranes de la seconde cellule (neurone ou muscle).

Cela entraine des changements intracellulaires, dont l’ouverture de canaux calciques au niveau des réticulums sarcoplasmiques, calcium qui est nécessaire pour la contraction. La synapse est codée en quantité de NT (codage biochimique en concentration), La quantité qui dépend de l’intensité du MN. Argument : Courbe montrant l’importance de la contraction en fonction de la quantité de NT libérés. effet de l'acétylecholine sur le muscle amplitude de la contraction (UA) 30 25 20 15 10 5 0 dose d'acétylcholine (UA) C- Vers un nouveau message nerveux Activité A3bis Selon les neurones, les récepteurs aux NT peuvent être différents. Leur activation modifie différemment l’équilibre ionique des neurones, ce qui peut générer des variations de potentiels = PPS  des petites dépolarisations (PPSE).

On se rapproche du seuil de dépolarisation ce qui peut entrainer la formation du nouveau message nerveux électrique. On parle de synapse excitatrice.  des petites hyperpolarisations (PPSI).

On s’éloigne du seuil de dépolarisation ce qui empêche la formation d tout nouveau message nerveux. On parle de synapse inhibitrice. Arguments :Observation enregistrements Activité A3ter Au niveau d’un corps cellulaire, de nombreuses afférences arrivent et génèrent différents PPS. Au départ de l’axone.... »