CGT (Grèce)

« 1 / 2 CGT (Grèce) Dans un pays où l'énergie et les capacités syndicales sont investies dans de petites organisat ions locales, la Confédération générale du Travail a toujours été la seule formation d'envergure nationale.

D'où sa relative fragilité face aux différents mouvements politiques qui s'en dispu· talent la maîtrise au cours d'une histoire chaotique, face aussi aux gouvernements qui divisaient le mouvement syn­ dical pour mieux l'affaiblir.

Actuellement reconstituée après la fin de la dictature militaire en 1974, la CGT grecque rassemble 400 000 adhérents, réunis en 3 000 syndicats et en 57 fédérations.

Ses dirigeants ont pu reprendre l'action dans les domaines économiques et sociaux.

Son secré­ taire général est loannis Kourmouzis.

2 Les débuts .du syndicalisme grec sont influencés par le système français des Bourses du Travail.

Dans chaque ville, les syndicats, du fait de leur petit nombre d'adhé­ rents, se rassemb laient dans des Centres du Travail.

Celui d'Athènes · constituait un véritable groupe de pression dans la capitale.

Les concessions qu'il remportait étaient ensuite obtenues dans presque toutes les villes indus­ trielles de Grèce.

Le parlement grec reconnaît aux tra­ vailleurs les droits syndicaux en 1914 sous l'impulsion du parti socialiste de l'époque.

La CGT grecque met sur pied des fédérations industrielles et intègre aussi bien des syn­ dicats locaux ou régionaux que les Centres du Travail.

3 Des dissensions Idéologiques au sein de son comité exécutif apparaissent dès le début.

En 1929, les syndicats de tendance communiste se séparent de la CGT pour former leur propre Confédération unie des Travailleurs et l'année suivante les socialistes font de même, laissant la centrale entre les mains des réformistes proches du gou­ vernement.

La montée du fascisme en Europe réunifie les syndicats contre l'ennemi commun, mais la dictature, ins­ taurée par le général Metaxas en 1936, les soumet au contrôle militaire.

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