CGT (Argentine)

« 1 / 2 CGT (Argentine) Plus de 3,5 millions de salariés argentins sont regrou­ pés au sein de la Confédération générale des Travailleurs (CGT), d'obédience péronlste.

Cette organisation a joué un rôle capital dans le mouvement dirigé par Juan Domingo Per6n en adhérant à l'idéologie justicialiste de la cc troisième 1orce., (ne se voulant ni capitaliste ni com­ muniste et refusant la lutte des classes).

Le bref retour des péronistes au pouvoir en 1973 fait passer la CGT du côté gouvernemental , après dix-huit ans d'opposition.

Mais la junte militaire qui a pris le pouvoir en mars 1976 a suspendu le droit de grève et mis au pas la CGT, dont le secrétaire général, Casildo Herreras, est aujourd'hui en exil au Mexique.

2 Nés à la fin du XIX" siècle , les syndicats ouvriers argentins ne constituent leurs premières centrales qu'en 1903 et ils sont longtemps divisés entre socialistes et anarcho-syndlcallstes.

L'apparition du Parti communiste introduit une nouvelle source de rivalités .

En 1922 , l'Union syndicaliste argentine (USA), puis en 1926 la Confédération ouvrière argentine (GOA) sont créées sans les commu­ nistes, qui les rejoindront néanmoins en 1930 quand elles fusionneront pour former la CGT, se déclarant alors Indé­ pendante et apolitique.

3 Bien qu'à cette époque la prise du pouvoir par les militaires fasse peser un danger corporatiste, la lutte entre socialistes et communistes se développe.

La scission de 1942 donne naissance à une «CGT no 2 », tandis que l'anarchisme conserve quelques positions.

Cet émiet­ tement, joint à la répression au moment où Industriali­ sation et urbanisation s'accentuent, entraînera du ressen­ timent qui rejettera les travailleurs vers Per6n, alors sous­ secrétaire d'~tat au Travail.

4 En 1943, la loi sur les associations professionnelles accorde une personnalité représentative au syndicat majo- 2 / 2. »