CGC
Publié le 16/05/2020
Extrait du document
«
1 / 2 7 juillet 1965 Série N° 51 Fiche N° 607
CGC
1.
La Confédération générale des cadres, créée en octobre 1944, est une organisa
tion qui ne se veut ni politique ni confessionnelle, et qui se donne pour but " la
sauvegarde de la place des cadres dans la nation et la défense de leurs intérêts
professionnels
"· Les syndicats patronaux sont ses principaux partenaires et adver
saires, et la CGC • n'a que de rares rapports avec les syndicats ouvriers.
2.
Les adhérents de la CGC sont groupés au sein de syndicats rassemblés eux-mêmes dans une
cinquantaine de fédérations (Fédération du bâtiment, des médecins, du textile, etc.) dites • verti cales •, puis rattachés aux organismes Interprofessionnels correspondants, dits • horizontaux • (Fédération nationale des syndicats des ingénieurs et des cadres supérieurs, Fédération nationale interprofessionnelle des agents de maltrise, techniciens et assimilés), ou même à un groupement à la fois vertical et horizontal (Fédération nationale des voyageurs, représentants et placiers).
3.
Le président de la CGC est élu par le congrès (750 membres, réunion tous les
deux ans) et fait obligatoirement partie du bureau de 15 membres, avec le délégué
général et le secrétaire général.
Le comité directeur, 34 membres, se réunit deux fois
par mois, et le comité confédéral, 250 délégués, tous les deux mois.
Chaque syndicat
ou fédération donne une cotisation fixe à la CGC.
4.
La CGC s'honore d'avoir défendu la hiérarchie en étendant les conventions collec tives, nationales et régionales, et de nombreux accords de salaires à la presque
totalité des secteurs de l'industrie et du commerce.
Sa principale victoire a été la
signature de la Convention collective nationale du 14 mars 1947 instituant le régime
de retraite et de prévoyance.
L'Association générale des institutions de retraite des
cadres, AGIRC, veille depuis lors à la bonne exécution du régime et à son perfec
tionnement.
Le rôle de la CGC a été aussi déterminant auprès du Conseil économique
et social pour la mise sur pied, en 1958, d'un régime complémentaire d'allocation de chômage (30% du salaire).
5.
En matière sociale, la CGC entend étendre les conventions collectives, réformer
la législation du travail et de la sécurité sociale, obtenir une répartition plus équitable
des charges fiscales.
En matière économique, elle estime que l'accroissement rapide
de la production et la stabilité de la monnaie ne peuvent être atteints que par le
moyen d'une véritable économie concertée.
6.
Le président de la CGC, M.
André Malterre (depuis 1956), est rapporteur sur la
conjoncture et questeur du Conseil économique et social, auquel appartiennent aussi
cinq membres du comité directeur.
C'est dire la représentativité de la Confédération,
qui est
aus!'i largement représentée sur le plan professionnel au sein des organismes
officiels nationaux économiques (EDF, GDF, banques) et sociaux, ainsi que dans les
organismes européens
et internatic.:~aux (CECA, BIT, etc.).
La CGC joue un grand
rôle dans la Confédération Internationale des cadres, CIC, constituée en 1950 par les
organisations de cadres allemands (VELA), italiens (CIDA) et français, qui a ensuite
étendu son influence aux Pays-Bas, en Autriche, en Scandinavie et en Grande-Bre
tagne.
Depuis 1964, un Centre national des jeunes cadres, CNJC **, fort proche de la
Fédération des ingénieurs et cadres supérieurs, FNSIC, s'efforce de tenir le rôle de
charnière entre les élèves sortant des grandes écoles et les responsables qui dis
posent des postes importants de la vie professionnelle.
• CGC, 30, rue de Gramont, Paris Il• •• CNJC, 75, rue de Vaugirard, Paris VI•.
2 / 2.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓