Cesare Beccaria (1738-1794)
Publié le 22/05/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Cesare Beccaria1738-1794Marquis milanais, élève des Jésuites à Paris, disciple de Montesquieu et d'Helvétias, il a contribué par sa grande oeuvre, le Traité des délits et des peines (1764), à la réforme de la justice criminelle. Ce document contient 37 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.
BECCARIA Cesare Bonesana, marquis de. Publiciste italien. Né à Milan le 15 mars 1738, mort dans cette même ville le 28 novembre 1794. Après avoir étudié au Collège des jésuites de Parme, il fut, en 1758, reçu docteur en droit à l’Université de Pavie. La même année, il se lia d’amitié avec les frères Verri (Pietro, Alessandro), avec lesquels il fonda une académie plaisamment surnommée « Société des poings », et Le Café [1764-1766], feuille périodique publiée à Milan, traitant de littérature et de philosophie, et qui connut la plus grande vogue. Lecteur assidu des Encyclopédistes, Beccaria s’inspira en partie de leurs idées sur le droit et l’économie. Et ces idées étaient passionnément discutées dans le salon des frères Verri, l’un des plus brillants de l’aristocratie milanaise. Beccaria écrivit d’abord un essai : Des Désordres et des remèdes concernant les monnaies dans l’Etat de Milan en 1762 [1762], publié à Lucques la même année, et, deux ans plus tard (juillet 1764), paraissait, sous le couvert de l’anonymat, un petit ouvrage : le traité Des délits et des peines qui devait modifier le droit criminel. Le succès fut immédiat. Commenté par l’abbé Morellet, le livre reçut la pleine approbation de Voltaire, fut loué par d’Alembert, le baron d’Holbach, Diderot, Buffon, etc., et se répandit rapidement dans l’Europe cultivée, au point d’intéresser Catherine II, qui tenta en vain d’attirer Beccaria. L'écrivain, par contre, répondant à l’invitation des Encyclopédistes, se rendit avec empressement à Paris en 1766. Dès sa parution, son ouvrage fut attaqué, notamment par les jésuites, anciens maîtres de l’auteur; certains de ses adversaires le jugeaient coupable d’offense à la religion et a la société. Les frères Verri répliquèrent par une Réponse, alors attribuée à Beccaria. A son retour de Paris, ce dernier devint titulaire d’une chaire d’économie politique aux Écoles Palatines de Milan (1768), chaire spécialement créée pour lui par le gouverneur autrichien Kaunitz, soucieux d’éviter que le célèbre criminaliste accepte d’enseigner à l’étranger. Beccaria fut nommé, trois ans plus tard, membre du Conseil suprême de l’économie, puis du Conseil pour la réforme du système judiciaire et criminel (1791). On lui doit en outre Les éléments d’économie politique [1804], publication posthume de ses leçons aux Ecoles Palatines, ouvrage où il se révèle un précurseur des théories d’Adam Smith, de David Ricardo, de Saint-Simon et d’Auguste Comte. Ajoutons deux essais littéraires, d’abord publiés dans Le Café : le Fragment sur le style , suivi de Recherches autour de la nature du style [1770].
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