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Cerveau et l'amour

Publié le 17/06/2022

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amour

« question SVT Vous avez déjà probablement entendu le célèbre adage « l’amour rend aveugle » Mais saviez-vous que ce dernier avait de véritables fondements scientifiques notamment lorsqu’on se penche sur l’analyse du cerveau amoureux. Tomber amoureux c’est d’abord éprouver de fortes émotions, d’un coup et de façon parfaitement incontrôlable.

Forte accélération du cœur, pâleur, coup de chaud... sont autant de symptômes physiques qui manifestent cet afflux d’émotions que provoque la présence de l’autre, de l’objet amoureux.

C’est un phénomène subit et transitoire. A ce moment-là si l’on fait un arrêt sur image : que se passe-t-il dans le cerveau ? Le fait de tomber amoureux est le résultat de mécanismes automatiques.

Nous ne décidons pas de tomber amoureux, ce sentiment nait dans notre inconscient et plus précisément dans une partie du cerveau appelée noyaux gris centraux.

Leur rôle est de gérer les actes automatiques de notre quotidien tel que, marcher, respirer, conduire.

Le contrôle volontaire intervient très peu et il en est de même pour l’amour. I- Les hormones composant le cocktail L'amour met en jeu un cocktail d'hormones modulant nos emotions,la dopamine, la sérotonine, les endorphines et l'ocytocyne. La dopamine étant l'hormone de la motivation et du desir, c'est l'hormone qui va nous aider à passer à l'action si par exemple on souhaite conquerir l'etre qui nous plait mais qui va aussi augmenter la sensation du plaisir ressenti. D'un autre coté on a la sérotonine, qui sert de modulateur pour avoir un peu plus de serenité ce dont on manque au debut d'une relation étant donné que c'est nouveau et ca peut causer une fragilité emotionnelle. Ensuite on a les endorphines, qui signifient "morphine endogene" ca veux dire que notre corps produit ses propres morphines qui ont un effet un peu euphorisant/antidouleur au debut de la relation.

Et enfin, on ne peut pas parler d'amour sans cité la fameuse ocytocyne qui est souvent appellée l'hormone de l'amour mais qui en realité intervient dans toutes les relations sociales lorsqu'on s'attache à quelqu'un et elle est là pour renforcer le sentiment de confiance en soi et faire durer la relation. Ce cocktail d’hormones sécrétée par le cerveau, inhibe les émotions négatives de l’individu amoureux mais touche également les zones du cerveau impliquée dans le jugement, le discernement, et l’esprit critique (cortex frontal).

Deux neurologues. »

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