Certains missiles peuvent ils empêcher le fonctionnement des missiles anti balistique ? GRAND-ORAL PHYSIQUE

« Certains missiles peuvent ils empêcher le fonctionnement des missiles anti balistique ? GRAND-ORAL PHYSIQUE T Balkhadir 25 juin 2024 INTRODUCTION GRAND ORAL PHYSIQUE 1 Bonjour Mesdames et Messieurs du jury, Je me présente devant vous aujourd'hui pour traiter d'un sujet d'une importance capitale dans le domaine de la défense moderne : la lutte contre les missiles balistiques.

Ces armes redoutables, capables de transporter des charges nucléaires sur des distances intercontinentales, représentent une menace majeure pour la sécurité internationale.

Face à ce péril, les nations ont développé des systèmes de défense antibalistique (ABM) sophistiqués, destinés à intercepter et détruire les missiles ennemis avant qu'ils n'atteignent leurs cibles. Cependant, la course aux armements ne s'arrête jamais.

Les pays dotés de missiles balistiques ne cessent d'améliorer leurs technologies pour contourner les systèmes ABM.

L'histoire des missiles est intimement liée à la Seconde Guerre mondiale, lorsque les deux camps ont rivalisé pour développer des armes plus puissantes et plus destructrices.

La Guerre Froide a exacerbé cette course, avec la menace constante d'une confrontation nucléaire entre les États-Unis et l'Union soviétique.

C'est dans ce contexte que les missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) ont fait leur apparition, capables de frapper des cibles à des milliers de kilomètres de distance. Parallèlement au développement des missiles balistiques, les systèmes ABM ont également vu le jour.

Dès les années 1960, les États-Unis et l'Union soviétique ont déployé des systèmes ABM pour protéger leurs villes et leurs installations stratégiques d'une attaque nucléaire.

Cependant, la course aux armements ABM a été freinée par le traité ABM de 1972, qui limitait le nombre de systèmes ABM que chaque pays pouvait déployer. Depuis la fin de la Guerre Froide, la technologie des missiles et des systèmes ABM a connu une évolution constante.

De nouveaux types de missiles ont été développés, avec des capacités accrues en termes de portée, de précision et de manœuvrabilité.

Les systèmes ABM se sont également sophistiqués, intégrant des radars plus puissants, des intercepteurs plus performants et des techniques de discrimination plus efficaces pour distinguer les vraies menaces des leurres. GRAND ORAL PHYSIQUE 2 La prolifération des missiles balistiques, notamment dans des pays non signataires du traité ABM, soulève des inquiétudes quant à la capacité de ces armes à déjouer les systèmes de défense existants. De nouvelles technologies, telles que les missiles hypersoniques, ou des ruses constituent des défis supplémentaires pour les systèmes ABM. L'enjeu est crucial : certains missiles peuvent-ils effectivement empêcher le fonctionnement des missiles antibalistiques ? Après avoir introduit et présenté ces missiles et les lois de physique qui en permettent l'usage, nous verrons ensuite pourquoi le nouveau missile russe, Satan 2, est plus que jamais menaçant pour notre sécurité . A. Tout d'abord, Qu'est-ce qu'un missile balistique? C'est un type de missile puissant conçu pour envoyer des projectiles souvent nucléaires sur de grandes distances vers une cible prédéterminé. Les missiles balistiques sont des armes redoutables qui ont la particularité d'être lancés avec une trajectoire balistique.

Cette trajectoire est la même qu'un lancé de javelot, c'est-à-dire influencée uniquement par la gravité et la vitesse acquise par la force de propulsion.

On peut très bien schématiser ce phénomène comme j'ai pu le faire sur la feuille devant vous.

Mais comment tout cela fonctionne-il? On décompose souvent le lancement d'un missile balistiques en trois étapes.

Tout d'abord, la propulsion qui est simmilaire à celle des fusées.

Elle dure environ 3min jusqu'à ce que l'engin se situe environ à 500km au dessus de la surface terrestre. GRAND ORAL PHYSIQUE 3 Puis, il y a la phase balistiques, d'où son nom, qui dure entre 10 et 30min.

C'est le moment où il ne reste que le projectile dans l'espace. Il va suivre, selon la première loi de Kepler, une ellipse que j'ai représenté sur la feuille ,où le centre de la Terre est l'un des foyers, cependant on peut utiliser la première loi de kepler que pour les missiles balistiques car il faut des conditions pour une orbite approximative : il faut que le missile suive une trajectoire balistique après l’arrêt des moteurs, de plus l’attraction gravitationnelle de la terre doit être l’influence principale sur le mouvement du missile.... »