Centrafrique (2004-2005): Retour à la légalité
Publié le 21/09/2020
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Centrafrique (2004-2005):
Retour à la légalité
Deux ans après avoir pris le pouvoir par la force, le 15 mars 2003, puis
instauré une « transition consensuelle », le général François Bozizé a été
proclamé vainqueur de l’élection présidentielle du 8 mai 2005, avec 64,6 % des
voix, loin devant son rival du second tour, l’ancien Premier ministre Martin
Ziguélé, qui a reconnu sa défaite malgré les recours en justice de son parti
contre les « irrégularités » du scrutin législatif organisé simultanément.
De
façon inattendue au regard des résultats du premier tour, le général Bozizé, 58
ans, s’est en effet également assuré une majorité parlementaire, sa Convergence
nationale Kwa na kwa (« Le travail, rien que le travail », en sango) ayant
remporté 42 des 105 sièges à l’Assemblée nationale où elle dispose de l’appui de
plusieurs petites formations.
En cas de cohabitation, le nouveau président
aurait dû composer avec un Premier ministre doté d’importants pouvoirs en vertu
de la Constitution adoptée par référendum en décembre 2004.
D’abord hostile à
cette nouvelle loi fondamentale, façonnée contre son gré par un Parlement
provisoire, le général Bozizé s’était finalement résigné à ce texte,
l’opposition acceptant à son tour un « code de bonne conduite », élaboré sous
l’égide du président gabonais et « médiateur » Omar Bongo, pour aller aux
élections.
Après sa victoire électorale, le président a promis la formation d’un
gouvernement d’union nationale « pour reconstruire la République centrafricaine
» (RCA).
La RCA a renoué avec la légalité constitutionnelle, après sept années de
troubles : des mutineries à répétition, à partir de 1996, au coup de force du
général Bozizé, en passant par la tentative de putsch, en 2001, de
l’ex-président André Kolingba.
Celui-ci, arrivé en troisième position au premier
tour de la présidentielle, avec 16,36 %, s’était abstenu de toute consigne de
vote, après l’échec de ses négociations de ralliement au parti présidentiel qui
avaient buté sur des exigences matérielles contenues dans un « cahier des
charges » (dont une « compensation financière » de 7,7 millions d’euros et
divers postes de responsabilité pour ses partisans).
S’il devait rester à
l’écart, Kolingba hypothéquerait l’avenir du pays, de même que l’ancien
président Ange-Félix Patassé, qui, exilé au Togo depuis son renversement en mars
2003, se prétend toujours légitime.
Or, la Centrafrique est sinistrée,
l’espérance de vie étant tombée au-dessous de 40 ans et 95 % de sa population
vivant sous le seuil de pauvreté d’un dollar par jour, contre 67 % en 2000,
selon les Nations unies..
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