Centrafrique (2002-2003): Prise de pouvoir par le général Bozizé
Publié le 21/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Centrafrique (2002-2003): Prise de pouvoir par le général Bozizé. Ce document contient 821 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Centrafrique (2002-2003):
Prise de pouvoir par le général Bozizé
La prise de pouvoir, le 15 mars 2003, du général François Bozizé, ancien chef
d'État-Major limogé, en octobre 2001, par le président Ange-Félix Patassé, a
fermé la parenthèse de dix années de légalité constitutionnelle, ponctuées par
trois mutineries et quatre tentatives de coup d'État.
Si l'ancien chef de
l'État, réfugié au Togo depuis son renversement, s'était maintenu au pouvoir
grâce à l'aide militaire de la Libye et des «combattants» du chef rebelle
congolais Jean-Pierre Mbemba, ainsi qu'au recrutement de mercenaires, le nouvel
homme fort à Bangui a enrôlé dans ses «forces patriotiques» de nombreux
Tchadiens.
Ces combattants étrangers se sont rendus coupables de graves
exactions à l'égard de la population centrafricaine.
Première plainte déposée devant la Cour pénale internationale (CPI) en voie de
constitution, la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme
(FIDH) a assigné en justice pour «crimes de guerre», le 14 février 2003, A.- F.
Patassé, J.-P.
Mbemba et le «colonel» Abdoulaye Miskine, chef d'une force
spéciale de la Présidence du défunt régime.
Dix-sept mois après avoir fui Bangui, pour un exil partagé entre Paris et
N'Djamena, F.
Bozizé, né en 1947, a pris le pouvoir à la tête d'une «coalition
politico-militaire», formée le 7 décembre 2002 dans la capitale française.
Pour
une «transition consensuelle», dont la durée serait fonction de l'assistance
internationale apportée à son régime pour «faire renaître le pays» largement
dévasté par la guerre civile et pour y «refonder» la démocratie, il a mis en
place, le 31 mars 2003, un gouvernement d'union nationale, intégrant toutes les
sensibilités politiques, conduit par l'opposant Abel Goumba, 76 ans.
Le Premier
ministre chapeaute un «super-ministère» économique, alors que le chef de l'État
détient le portefeuille de la Défense.
Organe consultatif, un Conseil national
de transition (CNT) de 96 membres, délégués par les partis ou issus de la
société civile, tient lieu de Parlement.
Outre le voisinage avec le Tchad, pour qui la sécurisation de sa frontière
méridionale (proche des gisements pétroliers de Doba dont l'exploitation devait
débuter en juin 2003) constitue un enjeu vital, la présence de 310 soldats de la
Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) et de 300
militaires français chargés de réorganiser l'armée nationale allait conditionner
la marge de man œuvre du nouveau régime, qui a hérité d'une situation sociale
catastrophique : les 19 000 fonctionnaires d'État ont cumulé jusqu'à trente mois
d'arriérés de traitements, les taux de mortalité maternelle et infantile (estimé
par le PNUD – Programme des Nations unies pour le développement – à 110 ‰) sont
les plus élevés du monde, le taux de scolarité est passé de 63 % à 43 % entre
1995 et 2000..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Centrafrique (2002-2003): Prise de pouvoir par le général Bozizé
- Îles Vierges britanniques (2002-2003): L'opposition au pouvoir
- Égypte (2002-2003): Violentes confrontations entre la rue et le pouvoir
- Tchad (2002-2003): Regain de tensions avec la Centrafrique
- Haïti 2002-2003: Résistance du pouvoir aux pressions