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Centrafrique (2001-2002): Sanglante tentative de coup d'État

Publié le 21/09/2020

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« Centrafrique (2001-2002): Sanglante tentative de coup d'État Après trois mutineries, en 1996 et 1997, Bangui a connu, en 2001, une sanglante tentative de coup d'État et, pendant six jours, une bataille de rue entre fidèles du président Ange-Félix Patassé et partisans du chef d'État-Major de l'armée, le général François Bozizé.

Le coup d'État a eu lieu dans la nuit du 27 au 28 mai 2001, lorsque des conjurés se réclamant de l'ancien chef de l'État André Kolingba se sont lancés à l'assaut de la résidence présidentielle.

Défaits avec l'aide d'une centaine de soldats libyens, envoyés par le colonel Mouammar Kadhafi et maintenus par la suite sur place, ainsi que d'un demi-millier de rebelles congolais appartenant à la faction de Jean-Pierre Mbemba, venus de l'autre rive du fleuve Oubangui, les assaillants et leurs présumés complices de l'ethnie yakoma (le groupe minoritaire auquel appartient l'ancien président, qui a pris la fuite après avoir revendiqué le putsch) ont fait l'objet de sanglantes représailles.

Un député de l'opposition, Théophile Touba, a été décapité, et son neveu abattu à bout portant. Pendant plusieurs semaines, le rétablissement de l'ordre a pris l'allure d'une «chasse aux Yakoma».

Environ 50 000 habitants de Bangui ont fui au Congo (-Kinshasa) et trente-deux personnalités se sont réfugiées à l'ambassade de France.

Sa tête mise à prix, A.

Kolingba s'est replié en Ouganda.

Ouvert le 15 février 2002, le procès des auteurs présumés du putsch a été renvoyé, le 12 mars, «à une date ultérieure», les avocats de la défense ayant décidé de boycotter «une parodie de justice». Limogé le 26 octobre 2001, puis sommé de s'expliquer, le 3 novembre, sur son implication dans le putsch manqué devant une instance extrajudiciaire, le général Bozizé s'est opposé manu militari au mandat d'amener.

Jusqu'à sa fuite au Tchad, le 9 novembre 2001, ses partisans ont livré bataille aux forces loyalistes à Bangui, soumis au feu d'artillerie lourde des deux côtés.

Le refus d'extradition des autorités tchadiennes, ainsi que des incidents frontaliers ont lourdement pesé sur les relations bilatérales entre les deux pays, même si le 10 avril 2002, lors d'une visite à N'Djamena, le président Patassé a déclaré que «les nuages [étaient] dissipés». Sur le plan économique, la banqueroute de la société cotonnière (Socadetex), incapable de recueillir la récolte de la campagne 2001-2002 (environ 20 000 tonnes), a privé le pays des recettes de son troisième produit d'exportation, après les diamants et le bois.

Dans la fonction publique, les arriérés de salaires atteignaient trente mois.

Cependant, après la signature d'un accord intérimaire, le 10 octobre 2001, le gouvernement centrafricain espérait conclure avec le FMI, avant la fin 2002, un programme triennal de redressement.. »

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