Centrafrique (2000-2001): Nouvelle mutinerie
Publié le 21/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Centrafrique (2000-2001): Nouvelle mutinerie. Ce document contient 821 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Centrafrique (2000-2001):
Nouvelle mutinerie
Pour la quatrième fois en cinq ans, une partie des Forces armées centrafricaines
(FACA, environ 3 500 hommes) s'est soulevée contre le pouvoir du président
Ange-Félix Patassé, pourtant élu, en 1993, et même réélu, en 1999.
Aux premières
heures du 28 mai 2001, la résidence du chef de l'État a été attaquée par des
mutins qui ont toutefois été repoussés par la Garde présidentielle.
Pendant onze
jours, des combats entre forces loyalistes et insurgés ont coupé Bangui en deux,
les quartiers septentrionaux étant contrôlés par l'armée fidèle au régime, les
quartiers méridionaux - le long du fleuve Oubangui - abritant les mutins,
appartenant pour la plupart à l'ethnie sudiste Yakoma.
Lui-même yakoma, le
général André Kolingba, chef de l'État entre 1981 et 1993, a revendiqué la
paternité du coup de force, avant de prendre la fuite.
Ayant pilonné les
quartiers sud à l'artillerie lourde, l'armée loyaliste et ses alliés - une
centaine de soldats libyens dépêchés à Bangui par le colonel Mouammar Kadhafi et
700 combattants du mouvement rebelle congolais de Jean-Pierre Mbemba qui avaient
traversé le fleuve depuis leur fief sur l'autre rive - ont donné l'"assaut
final" le 6 juin, rétablissant le contrôle du pouvoir légitime sur l'ensemble de
la capitale au prix de nombreuses victimes.
Ce nouveau putsch a fait suite à trois mutineries successives des FACA, entre
avril 1996 et janvier 1997.
Il a confirmé l'instabilité persistante qui avait
motivé, en avril 1998, la fermeture des bases militaires françaises à Bangui et
à Bouar, dans le nord-ouest.
Il a également consacré l'échec de la Mission des
Nations unies en Centrafrique (Minurca, 1 350 casques bleus), puis, à partir de
février 2000, du Bureau de l'ONU pour la consolidation de la paix en
Centrafrique (Bonuca), qui devaient assurer la relève après le départ de la
France et de ses 1 800 soldats "prépositionnés" au c œur du continent.
Ce
quatrième coup de force était aussi le résultat d'une situation socio-économique
des plus difficiles.
En novembre 2000, les 19 500 fonctionnaires centrafricains,
soutenus par les partis d'opposition, avaient déclenché une grève "illimitée"
pour protester contre des arriérés de salaires atteignant vingt-neuf mois.
Malgré la suspension de leur action, le 6 mars 2001, et la mise en place, le 1er
avril, d'un nouveau gouvernement conduit par Martin Ziguélé (Premier ministre),
le pouvoir n'a pu faire face à ses engagements.
Son autorité, contestée à
Bangui, ne dépassait plus les limites de la capitale, des "coupeurs de route",
bandits tchadiens ou braconniers soudanais, rebelles ou réfugiés congolais
faisant la loi à l'intérieur et aux frontières d'un État fantôme..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Centrafrique (2000-2001): Nouvelle mutinerie
- Sénégal (2000-2001): Nouvelle victoire électorale pour le nouveau président
- Congo (-Kinshasa) (2000-2001): Nouvelle donne après l'assassinat de Kabila
- Nouvelle-Zélande (2000-2001) Une ligne diplomatique offensive
- Bolivie (2000-2001): Nouvelle intervention des bailleurs de fonds