Centrafrique (1987-1988)
Publié le 21/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Centrafrique (1987-1988). Ce document contient 821 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Centrafrique (1987-1988)
L'actualité politique a été marquée en 1987 par la poursuite de la mise en place
d'institutions civiles, amorcée en 1986.
Les 6 et 7 février 1987, aux assises du
Rassemblement démocratique centrafricain (RDC, parti unique), le président André
Kolingba a nommé Jean-Paul Ngoupande, ministre de l'Éducation nationale, comme
secrétaire exécutif du Parti.
Aux élections législatives du 31 juillet 1987, 142
candidats se sont disputé les 52 sièges à pourvoir.
Premier scrutin en
République centrafricaine (RCA) depuis environ vingt ans, il a été sans
surprise: tous les sièges ont été remportés par le RDC.
La participation (50%
des électeurs) a cependant été moins forte qu'au référendum constitutionnel de
novembre 1986 (91%).
Le remaniement ministériel du 3 décembre 1987 n'a pas touché les grands
ministères mais les portefeuilles de l'Éducation et de l'Enseignement ont été
regroupés en un seul ministère, confié à Pierre Sammy Mackoy.
Cette nomination
est intervenue alors qu'une certaine agitation régnait dans les lycées et à
l'université de Bangui.
La visite en Centrafrique du ministre français de la Défense, André Giraud (14
janvier 1988), et celle du président Kolingba à Paris (15-18 février 1988) ont
permis d'effacer les difficultés liées à l'arrivée au pouvoir du général
Kolingba (1981) et à son absence lors du sommet franco-africain d'Antibes en
décembre 1987.
Paris a renouvelé son soutien à Bangui qui accepte la présence de
1 200 soldats français et de servir de base arrière pour la politique française
au Tchad.
Enfin, le président Kolingba a commué le 29 février 1988 la peine de
mort prononcée en juin 1987 contre l'ex-empereur Bokassa en travaux forcés à
perpétuité.
Au plan économique, le gouvernement a pris certaines mesures de libéralisation
et d'assainissement de la fonction publique.
Mais les problèmes du secteur du
coton, en dépit de la hausse des cours au début de 1987, et l'importante fraude
douanière ont continué de marquer négativement l'économie du pays..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Centrafrique (1987-1988)
- Tunisie (1987-1988)
- Soudan (1987-1988)
- Sainte-Lucie (1987-1988)
- Royaume-Uni (1987-1988): La radicalisation thatchérienne