CELAM
Publié le 16/05/2020
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1 Le
Conseil episcopal latino-americain
(CELAM),
l'instar de ses homologues d'Asie, d'Afrique et d'Europe,
se reunit cheque armee pour definir ('attitude de l'Eglise
catholique face aux problemes qu'elie doit affronter sur
son propre continent.
Sonroleaete Mini par le
pape Paul VI lui-meme, inaugurant Ia session de 1968
du CELAM, a Medellin en Colombie.
Si, au tours des
annees, le CELAM a de porter surtout son attention sur
des questions temporelles, ilse refuse en 1976 a aller
plus loindans cet engagement, laissant ce soin aux
Conferences episcopales nationaies.
2 L'orientation du CELAM est conforme a l'aggiormunento
decide par le concile Vatican IIet aux theses sur le
developpement economique exprimees par Paul VI dans
l'encyclique « Populorum progressio *.
II voit le jour en
1955 et Jean XXIII le decrira comme a un des organismes les plus importants de Ia structure catholique universelle
Jusque-lk c'etait la commission latino-americaine de Ia
Curie quis'occupait directement des
problemes de
l'Amerique du Sud.
Le CELAM prend sa succession,
s'installe un secretariat permanent a Bogota.
Si
ses
membres sont encore designes par le Vatican, le Conseil
alit lui-meme son bureau.
IItient une assemblee gene-
rale annuelle a laquelle assistent des delegations epis-
copates de tous les pays d'Amerique latine, y compris
Cuba, et qui est suivie leplus souvent d'une session
extraordinaire consacree a des questions particulieres et souvent brelantes.
3 Progressistes et conservateurs s'affrontent au sein du
CELAM.
Les premiers, comma Mgr Helder Camara, arche-
vague de Recife au Brasil, Mgr Mendez Arcs*, &ague
de Cuernavaca au Mexique, et Mgr Larraln, &Ague de
Talca au Chili, ont signe en 1967 le Manifeste des &agues
du tiers monde, qui admet un certain socialisme repon-
dant a ('esprit evangelique.
En 1966, l'assemblee generale
CELAM
1 Le Conseil éplscopal latino-américain (CELAM), à
l'instar de ses homologues d'Asie, d'Afrique et d'Europe,
se réunit chaque année pour définir l'attitude de l'Eglise
catholique face aux problèmes qu'elle doit affronter sur
son propre continent.
Son rôle a été défini par le pape Paul VI lui-même, inaugurant la session de 1968
du CELAM, à
Medellin en Colombie.
Si, au cours des
années, le CELAM a dû porter surtout son attention sur
des
questions temporelles, il se refuse en 1976 à aller
plus loin dans cet engagement, laissant ce soin aux
Conférences épiscopales nationales.
2 L'orientation du CELAM est conforme à l'aggiornamento décidé par le concile Vatican II et aux thèses sur le
développement économique exprimées par Paul VI dans l'encyclique « Populorum progressîo ».
Il voit le jour en
1955 et Jean XXIII le décrira comme « un des organismes les plus importants de la structure catholique universelle ».
Jusque-là, c'était la commission latino-américaine de la Curie qui s'occupait directement des problèmes de l'Amérique du Sud.
Le CELAM prend sa succession,
s'installe un secrétariat permanent à Bogota.
Si ses membres sont encore désignés par le Vatican, le Conseil
élit lui-même son bureau.
Il tient une assemblée géné rale annuelle à laquelle assistent des délégations épis
copales de tous les pays d'Amérique latine, y compris
Cuba, et qui est suivie le plus souvent d'une session extraordinaire consacrée à des questions particulières et souvent brûlantes.
3 Progressistes et conservateurs s'affrontent au sein du
CELAM. Les premiers, comme Mgr Helder Camara, arche
vêque de Recife au Brésil, Mgr Mendez Arceo, évêque
de Cuernavaca au Mexique, et Mgr Larrain, évêque de
Talca au Chili, ont signé en 1967 le Manifeste des évêques
du tiers monde, qui admet un certain socialisme répon dant à l'esprit évangélique.
En 1966, l'assemblée générale
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