« Ce qu'on fait par amour s'accomplit toujours par-delà le bien et le mal. » Nietzsche, Par-delà le bien et le mal. Commentez cette citation ?
Publié le 16/05/2020
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« Ce qu'on fait par amour s'accomplit toujours par-delà le bien et le mal.
»Nietzsche, Par-delà le bien et lemal.
Commentez cette citation Selon Nietzsche La philosophie n'a cessé de nier le corps, qui souffle à l'âme ses pensées.
C'est un préjugé de croirequ'il y a de la stabilité et de l'identité.
C'est aussi un préjugé moral que le vrai ait plus de valeur moral que le faux.C'est aussi un préjugé de mort.
Il n'y a de vrai que pour autant qu'il y a du bien et du mal. L'idéal est une création du ressentiment, d'une haine de la vie.
Les pulsions ne peuvent être extériorisées : ellessont affaiblies dès le départ, comme Socrate qui s'en méfie, ou, du côté de la décadence, les pulsions sont affaibliesdès le départ par une hypertrophie de la conscience et de la raison. Les instincts veulent jouer au tyran ; il leur faut un contre tyran apporté par la morale socratique : la vertu vient dusavoir, aussi nul n'est méchant volontairement.
L'impuissance des instincts à s'exprimer amène à la consciencemorale.
La morale érige en impératif ce qui n'est que contrainte.
Il n'y a pas de vertu ou de vice qui ne soitunivoque : il n'y a pas de vice total.
Il y a une cruauté du lâche.
L'instinct moral conduit à construire des types, il abesoin pour cela d'antinomies que sont le bien et le mal.
Aussi, l'amour pourra se comprendre comme étant l'expression de quelque chose antérieure à toute morale, quelquechose qui viendrait du corps et qui ne serait pas contrôler par la morale. Le vrai sujet c'est le corps.
La conscience n'est qu'un instrument du corps.
Elle doit rester dans l'ignorance de ce qui se passe dans le corps, elle règne maisne gouverne pas ; confrontée à toutes les pulsions du corps, elle serait submergée.
Elle croit donner des ordres,alors qu'elle ne fait que les enregistrer.
Les pensées viennent à moi quand elles veulent et non quand je veux.
Lapensée n'est pas accessible directement.
On a affaire qu'à des symptômes.
La conscience ne reconnaît du mondequ'un arrangement en fonction de ses besoins.
Notre prétendue conscience est le commentaire fantaisiste d'untexte dont nous ignorons le sens..
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