Ce principe est l'acoutumence, l'habitude .
Publié le 23/05/2020
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Ce principe est l'acoutumence, l'habitude .
Car chaques fois que la répétition d'un acte particulier ou
d'une opération particulière produit un penchant à renouvelé le même acte ou la même opération,
sans que l'on soit infulencé par aucun raisonnement ou opération de l'entendement, nous nous
disons toujours que ce penchant est l'effet de l' accoutumance .
En employant ce mot, nous
n'affiremons pas avoir donné la raison ultime .
Nous indiquons seulement un principe de la nature
humaine qui est universellement reconnu et qui est bien connu par ses effets.
Nous ne pouvons
peut-être pas pousser nos recherches plus loin et prétendre donner la cause de cette cause, mais nous
devons nous en contenter comme de l'ultime principe que nous puissions affilié à toutes nos
conclusions venant de l'expérience.
Nous sommes suffisamment satisfaits d'aller si loin.
Et il est
certain que nous avançons ici une proposition au moins très intelligible, sinon vraie, quand nous
affirmons que, après la conjonction constante de deux objets - chaleur et flamme, par exemple, ou
blessure et douleur - nous sommes déterminé par l'accoutumance seule à attendre l'un de l'apparition
de l'autre.
Cette hypothèse semble être la seul explication à cette question qui est, pourquoi
tirons-nous de cent répétion d'une action une inférence que nous ne sommes pas capables de tirer
une seul action ? La raison est incapable d'une telle variation.
Les conclusions qu'on tire de
l'observation d'un cercle est la mêmes que celles qu'on tirerait en examinant tous les cercles de
l'univers.
Mais une personne, n'ayant vu qu'un seul corps se mouvoir après avoir été poussé par un
autre, ne pourrait inférer que tout autre corps se mouvra après une même impulsion.
Toutes les
inférences tirées de l'expérience sont donc des effets de l'accoutumance, non du raisonnement.
L'accoutumance est donc le fil directeur de la vie humaine.
C'est ce principe seul qui nous rend
l'expérience utile, et nous fait attendre, dans le futur, une suite d'événements semblables à ceux qui
ont paru dans le passé.
Sans l'influence de l'accoutumance, nous serions totalement ignorants de
toute chose, des fait au dela de ce qui est immédiatement présent à la mémoire et aux sens nous
serions comme des nouveaux née face au monde extérieur .
Nous ne saurions jamais ajuster les
moyens aux fins, ou employer nos pouvoirs naturels pour la production d'un effet.
Ce serait la fin de
toute action, ainsi en grande partie la fin de de la spéculation.
Mais il peut être bon ici de remarquer que, bien que nos conclusions tirées de l'expérience nous
portent au-delà de la mémoire et des sens et nous assurent de fait qui sont arrivées dans les endroits
les plus éloignés et aux époques les plus reculées, pourtant quelque fait doivent toujours être présent
car nous pouvons utiliser la mémoire pour pouvoir procéder a une expérience qui nous permettrai
de tirer des copclusion conclusions.
Un homme qui trouverait dans une contrée déserte les vestiges
de beau édifices conclurait que cette contrée a été jadis cultivée par des habitants civilisés, mais s'il
ne rencontrait rien de semblable, il ne pourrait jamais tirer une telle inférence.
Nous apprenons les
événements d'autrefois par l'histoire; mais alors, il nous faut examiner les livres qui contiennent cet
enseignement et de là porter nos inférences d'un témoignage à l'autre, jusqu'à ce que nous arrivions
aux témoins de ceux qui ont assisté à ces lointains événements.
En un mot, si nous n'utilisions pas la
mémoire pour prouvé quelques fait présent nos raisonnements seraient simplement hypothétiques.
Quelle que soit la façon dont les liens particuliers soient connectés les uns aux autres, la chaîne
entière d'inférences n'aurait rien qui la soutiendrait, et nous ne pourrions jamais, par son moyen,
arriver à la connaissance d'une existence réelle.
Si je vous demande pourquoi vous croyez à une
chose de fait particulière que vous rapportez, vous devez me donner une raison; et cette raison sera
quelque autre fait qui est en connexion avec le premier fait.
Mais comme vous ne pouvez procéder
de cette manière in infinitum , vous serez à la fin obligé de terminer par quelque fait qui sera présent
à votre mémoire ou à vos sens, ou vous devrez admettre que votre croyance n'a aucun fondement..
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