CDU

« 1 / 2 CDU 1 La Christlich-demokratische Union (CDU, Union chit.- tienne-democrate), dontl'importante sectionbavaroise porte le nom de Christlich-soziale Union (CSU, Union chretienne-sociale), a longtemps domino la scene poll- tique de l'Allemagne federate.

Elle perd le pouvoir au profit de la SPD (Sozialdemokratische Partei Deutsch- lands) en 1969, mais redevientlepremier parti poli- tique awes les elections de 1976.

La CDU n'est pas etroitement confessionnelle : ses electeurs catholiques ne depassent que de peu les protestants.

Depuis que la SPD, &Hee a la FDP (Pare liberal), a rejete la CDU dans ('opposition, celle-ci a de nuancer ses positions qui res- tent cependant irreductibles sur un point :l'anticommu- nisme avec, a I'arriere -plan Ia reunification de l'Allemagne. 2 Fondee en 1945, d'abord a Berlin et en Rhenanie, puts dans le reste de l'Allemagne, la CDU aurait pu etre consideree comme la resurrection de l'ancien Zentrum (parti du Centre) de Ia Republique de Weimar, sielle n'avait reuni que des catholiques.

Mais, comme les autres partis dernocrates-chretiens qui emergent de la seconde guerre mondiale en France et en Italie (Robed Schuman, Alcide de Gasped et Konrad Adenauer en jette- ront les bases et s'appuieront tous trois mutuellement), de memo qu'en Belgique et aux Pays-Bas, la CDU se reclame d'unchristianisme social pluraliste.Elle se compose d'anciens catholiques liberaux du Zentrum, de syndicalistes chretiens d'avant 1933, demilitants des Eglises evangeliques et de l'Action catholique rescapes par miracle de Ia periode nazie. 3 Tres rapidement, un virage a droite se dessine et Ia CDU, pour eviter &etre debordee par les nostalgiques du 1110 Reich, admettra dans see range des anciens nazis, ce qui empechera plus tard le parti neo-nazi NPD de se developper.

C'est Konrad Adenauer (1876-1967) qui cata- lyse ces tendances contradictoires.

IIobtient le soutien CDU 1 La Christlich-demokratische Union (COU, Union chré­ tienne-démocrate), dont l'importante section bavaroise porte le nom de Christlich-soziale Union (CSU, Union chrétienne-sociale), a longtemps dominé la scène poli­ tique de l'Allemagne fédérale.

Elle perd le pouvoir au profit de la SPD (Sozialdemokratische Partei Deutsch­ lands) en 1969, mais redevient le premier parti poli­ tique après les élections de 1976.

La ODU n'est pas étroitement confessionnelle : ses électeurs catholiques ne dépassent que de peu les protestants.

Depuis que la SPD, alliée à la FDP (Parti libéral), a rejeté la CDU dans l'opposition, celle-ci a dû nuancer ses positions qui res­ tent cependant irréductibles sur un point : l'anticommu­ nisme avec, à l'arrière-plan la réunification de l'Allemagne.

2 Fondée en 1945, d'abord à Berlin et en Rhénanie, puis dans le reste de l'Allemagne, la CDU aurait pu être considérée comme la résurrection de l'ancien Zentrum (parti du Centre) de la République de Weimar, si elle n'avait réuni que des catholiques.

Mais, comme les autres partis démocrates-chrétiens qui émergent de la seconde guerre mondiale en France et en Italie (Robert Schuman, Alcide de Gasperi et Konrad Adenauer en jette­ ront les bases et s'appuieront tous trois mutuellement), de même qu'en Belgique et aux Pays-Bas, la CDU se réclame d'un christianisme social pluraliste. Ehe se compose d'anciens catholiques libéraux du Zentrum, de syndicalistes chrétiens d'avant 1933, de militants des Eglises évangéliques et de l'Action catholique rescapés par miracle de la période nazie.

3 Très rapidement, un virage à droite se dessine et la CDU, pour éviter d'être débordée par les nostalgiques du III e Reich, admettra dans ses rangs des anciens nazis, ce qui empêchera plus tard le parti néo-nazi NPD de se développer. C'est Konrad Adenauer (1876-1967) qui cata­ lyse ces tendances contradictoires.

Il obtient le soutien 2 / 2. »