castration.
Publié le 07/12/2021
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castration. n.f., ablation bilatérale des glandes génitales (testicules chez l'homme, ovaires
chez la femme). Si la castration est pratiquée avant la puberté, les caractères sexuels
secondaires sous la dépendance de la sécrétion des glandes génitales n'apparaissent pas.
L'homme castré (eunuque) est imberbe, a une voix haute et un pénis infantile. La femme
castrée a le pubis glabre et n'a pas de seins. Après la puberté, la castration entraîne une
régression des caractères sexuels secondaires. En médecine, on recourt parfois à la
castration chirurgicale ou radiothérapique pour traiter certains cancers (notamment le cancer
de la prostate) et réduire la stimulation des cellules cancéreuses par les hormones sexuelles.
Le complexe de castration.
En psychanalyse, on donne ce nom au complexe qui se développe sur la base d'un
fantasme infantile destiné à apporter une réponse à l'énigme de la différence des sexes
(présence ou absence de pénis). Lié au complexe d'OEdipe, il génère chez la petite fille une
recherche qui la conduit à désirer le pénis paternel pour compenser son manque et pallier
son angoisse. Chez le garçon, il marque la phase terminale du complexe d'OEdipe et produit
de l'angoisse en lui interdisant l'objet maternel sous peine d'être châtré.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
complexe - 2.PSYCHANALYSE
fétichisme - 3.PSYCHANALYSE
instinct
Lacan Jacques Marie
skoptzi
castration. n.f., ablation bilatérale des glandes génitales (testicules chez l'homme, ovaires
chez la femme). Si la castration est pratiquée avant la puberté, les caractères sexuels
secondaires sous la dépendance de la sécrétion des glandes génitales n'apparaissent pas.
L'homme castré (eunuque) est imberbe, a une voix haute et un pénis infantile. La femme
castrée a le pubis glabre et n'a pas de seins. Après la puberté, la castration entraîne une
régression des caractères sexuels secondaires. En médecine, on recourt parfois à la
castration chirurgicale ou radiothérapique pour traiter certains cancers (notamment le cancer
de la prostate) et réduire la stimulation des cellules cancéreuses par les hormones sexuelles.
Le complexe de castration.
En psychanalyse, on donne ce nom au complexe qui se développe sur la base d'un
fantasme infantile destiné à apporter une réponse à l'énigme de la différence des sexes
(présence ou absence de pénis). Lié au complexe d'OEdipe, il génère chez la petite fille une
recherche qui la conduit à désirer le pénis paternel pour compenser son manque et pallier
son angoisse. Chez le garçon, il marque la phase terminale du complexe d'OEdipe et produit
de l'angoisse en lui interdisant l'objet maternel sous peine d'être châtré.
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fétichisme - 3.PSYCHANALYSE
instinct
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