Casablanca

« 1 / 2 Casablanca Située au centre de la cOte atlantique du Maroc, Casa­ blanca (traduction espagnole de l'arabe " Dar AI-Beida •) rivalise avec Alger pour le titre de la plus grande ville du Maghreb, bien qu'elle soit beaucoup plus récente.

Elle a connu un développement fulgurant au cours de la première moitié du xxe siècle.

Sa superficie est à peu près égale à celle de Paris.

Sa population atteint 1 600 000 habitants.

2 L'ancien comptoir phénicien d'Anfa connatt une histoire plutOt médiocre tout au long du Moyen Age.

Il est défi­ nitivement détruit par les Portugais à la fin du xve siè­ cle.

Ses ruines servent alors d'abri aux bédouins de la région et d'escale aux marins.

Au XVIIe siècle, le sultan alaouite Moulay lsmail, le " Louis XIV marocain "• après avoir repris Tanger aux Anglais sans réussir à chasser les Espagnols de Ceuta et Melilla, songe à reconstruire Casablanca.

Mais c'est son petit-fils, Moulay Mohamed qui en relève les murs, en 1no, et y construit un bastion et le premier mOle.

3 A partir du milieu du XIXe siècle, la ville commence à attirer les commerçants européens; d'abord les Fran­ çais, à la recherche de la laine brute, ensuite des Espa­ gnols, des Allemands et des Anglo-Gibraltariens.

La petite colonie ne cessera de grandir.

Le commerce se développe et, en 1906, avec 14 millions de francs-or, le trafic du port (Importations plus exportations) dépasse celui de Tanger.

Les douanes sont alors contrôlées par des fonctionnaires français, et la France entreprend d'aména­ ger le port.

A la suite d'un sanglant incident, les troupes françaises donnent la chasse aux tribus Chaouïa et occupent leur pays.

C'est le début d'une série d'événe­ ments qui aboutiront à l'établissement du Protectorat français en 1912.

4 Le prodigieux essor de la ville remonte à la décision 2 / 2. »