cas pratique
Publié le 10/10/2022
Extrait du document
«
Cas pratique
Accroche, rappel des faits juridiquement qualifiés, identification problème de
droit, identification de la règle juridique (préciser sens de la règle ainsi que les
conditions d’implications), vérification de la confrontation de la règle juridique de
l’espèce et enfin la conclusion.
(Si plusieurs questions de droit, les traiter
individuellement)
A la fin de chaque cas pratique conclure de manière générale.
Les faits :
Mme X décide d’utiliser sa part de pièce d’or pour acheter un ligot, en discutant
avec Mme Y (joaillière) un ouvrier prend un lingot pensant que l’on lui avait mit
la pour en fabriquer quelque chose.
Mme X et Y constatent la disparition de ce
lingot.
L’ouvrier l’a fait fondre pour en faire un bijou art déco pour un autre
client.
Question juridique ?
Il est préférable de poser la question juridique : A qui revient la propriété du bien
transformé ? 5art 510 du Code Civil) Il ressort de sa partie, c’est au proprio de
la matière utilisée que revient la propriété du bien nouvellement crée.
En
l’échange de l’attribution du bien, il doit indemniser celui qui a fourni son
industrie parce que nul ne peut s’enrichir au dépend d’autrui, raison pour laquelle
il y’a lieu de rembourser le prix de la main-d’œuvre.
L’emploi d’une matière qui ne lui appartient pas, est la formation de la nouvelle
espèce.
Si cette condition est bien respectée, le propriétaire est légitime de
récupérer le bien tout en indemnisant la main d’œuvre.
Vérification :
Dans la vérification, l’employé de l’atelier a prit un lingot qui ne lui appartient
pas, elle est une autre personne quelconque qui a pris selon les faits d’espèces,
un ligot et l’a fondue dans un moule, une broche de style d’art déco, il a donc
créé une nouvelle espèce.
Les conditions de l’article 570 du code civil sont
remplis.
La propriétaire du lingot étant madame X, elle peut demander la
restitution de la chose, a condition de rembourser le prix de la main d’œuvre.
Conclu :
Madame X devient la propriétaire du bien transformé (Art 570).
Question numéro 2 :
Qui est responsable de l’erreur de l’employé ?
Explication de l’article :
Il découle de cet article plusieurs régiment de responsabilité
-
Personnel : responsable du dommage que l’on cause
Du fait d’autrui
Du fait des choses : responsable des choses que l’on a sous sa garde.
Des commettants des faits de leurs préposés (Article 1242) constitue un
cas particulier du fait d’autrui.
Un commettant est la personne qui charge une autre d’accomplir une mission en
son nom et qui assume la responsabilité de ses actes accompli au titre de cette
mission.
Un préposé est celui qui agit sous la direction du commettant.
Il ne répond pas,
sauf faute pénale des dommages qu’il cause à autrui dans le cadre de son
activité professionnelle.
Dans ce cas pratique : responsabilité du fait d’autrui.
Engager la responsabilité du fait d’autrui il faut 3 conditions :
-
Garde d’autrui
Faute de la personne gardée
Un dommage
Trouver le lien de causalité entre le fait et le dommage.
Lien entre le fait et le dommage : en l’espèce, l’employé de l’atelier est un
préposé suivant l’article 1242 en fondant le lingot qui ne lui appartient pas dans
un moule de style art déco, l’employé pou le préposé a commit une faute et par
cette fuite, elle a créé une nouvelle espèce qui ne pouvait reprendre sa forme
initiale.
Le commettant, madame Y est responsable du dommage de la
transformation du lingot fondue dans une broche de style art déco.
Conclu gé : brochage de style....
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