Carte mentale: Juste la fin du monde
Publié le 01/10/2023
Extrait du document
«
Prologue
Epilogue
Intermède
Structure
de la pièce
Dialogues
Monologues
de Louis
Une
structure
tragique
Prologue
Intermède
Epilogue
Antigone
Juste la fin
du monde
Roméo et
Juliette
Un prologue
tragique
Textes échos (doc) + Un prologue tragique (doc)
Œdipe
Souffrance de Louis
ressentie uniquement par
les spectateurs
Prologue
Annonce
immédiate
de la mort
Ironie
tragique
Dialogues
Attente de
l’annonce
de la mort
Mise en exergue de
l’incompréhension
tragique et irrémédiable
entre Louis et sa famille
Lieu du silence
de Louis
Propos convenus,
de la politesse
formelle
Paroles pour ne
rien dire,
masque social
Parole qui exprime un
complexe
d’infériorité : la peur
de mal dire face à
l’écrivain
Agôn
(dispute,
conflit)
Dialogues
Parole creuse,
anodine, parole en
boucle, parole du
quotidien
Malaise sur
la parole
Parole qui
esquive les
reproches que l’on
ose formuler
Parole qui esquive
les questions que
l’on ose poser
Un langage en crise
Le monde du non-dit
Dire, dans Juste la fin du monde, c’est potentiellement faire du mal
Tous les personnages manient la parole avec précaution,
tous sont conscients des dangers qu’il y a à mal dire les choses.
Mieux vaut ne pas dire que mal dire.
« Rien jamais ici ne se dit facilement », Antoine
Recherche des
mots qui ne
trahissent pas la
pensée
Recherche des
mots qui ne
blesseront pas
Langage qui
cherche
Une langue
problématique
l’expression juste, à
être au plus près
des émotions
(tentative de sortir des
facilités de l’expression)
Dialogue non
réalistes, en
vers libre, faits de
longueur
Précisions,
reformulation,
nuance
Autocorrection
maladresses
difficultés
tâtonnement
La parole est en crise, comme si tous les personnages s’étaient tus trop longtemps : ils saisissent
alors l’occasion qui leur est donnée d’enfin s’exprimer.
Logorrhée
bavardage
intarissable, besoin
irrésistible de parler
La parole est en crise, comme si tous les personnages s’étaient tus trop longtemps : ils saisissent
alors l’occasion qui leur est donnée d’enfin s’exprimer.
Tirade
Longue réplique
ininterrompue d’un
personnage qui est seul à
parler mais qui n’est pas seul
sur scène (contrairement au
monologue).
Dans Juste la fin du monde, les dialogues sont paradoxalement constitués essentiellement de longues
tirades.
Chaque personnage a quelque chose sur le cœur à évacuer.
La parole est en crise, comme si tous les personnages s’étaient tus trop longtemps : ils saisissent
alors l’occasion qui leur est donnée d’enfin s’exprimer.
Epanorthose
Reformulation d’un propos
jugé trop faible en lui ajoutant
quelque chose de plus fort, de
plus frappant
Et que je sois malheureuse ? Que je puisse être triste et malheureuse ?
Suzanne
La parole est en crise, comme si tous les personnages s’étaient tus trop longtemps : ils saisissent
alors l’occasion qui leur est donnée d’enfin s’exprimer.
Reformulation
et polyptotes
Les mots se répètent
sous d’autres formes
« Ce n’est pas ce que j’ai dit qui doit, qui devrait, ce n’est pas ce que j’ai dit qui doit t’empêcher »
Antoine
En cherchant à rendre le propos plus clair face à cet écrivain, à cet homme des mots,
les paroles des membres de la famille en deviennent plus floues.
La parole est en crise, comme si tous les personnages s’étaient tus trop longtemps : ils saisissent
alors l’occasion qui leur est donnée d’enfin s’exprimer.
Aposiopèse
Mot en suspens
faisant entendre la
réticence à dire, à
terminer le propos
« C’est dommage que tu ne puisses le voir.
Et si à ton tour… »
La mère
Aphasie
Perte partielle ou
totale de l’usage de la
parole
Le silence pesant de Louis dans chaque dialogue
Qui protège-t-il par son silence ?
Lui-même ou sa famille ?
Qu’est-ce qui l’empêche de dire ?
Lieu de
l’expression des
affects, du
lyrisme
Lieu unique de
l’expression de la
crise personnelle
Monologue
explicatif
Monologues
de Louis
Monologue
confession
Hors du
temps
Créateur de
compassion
pour Louis
Confidences au public,
véritable
communication
Lâcheté de
Louis
Epilogue
Une mort non
dite
Mais
pourquoi ?
Abstention altruiste : refus de Louis de
confisquer une fois de plus le droit à la
douleur des autres en monopolisant le
rôle de l’homme malheureux.
Echec
tragique
Mensonges = pommade sur
les blessures familiales, qui
aident à vivre
Acceptation d’une
trop grande distance
qui s’est installée
avec ses proches
Crise personnelle, crise familiale
Petit à petit, la crise personnelle s’efface au profit de la crise familiale :
Louis doit écouter les souffrances des autres, leurs doléances, leurs
reproches, leurs frustrations, vis-à-vis de son absence, de sa distance, mais
aussi vis-à-vis de la prison que représente le devoir familial.
Sa crise personnelle ne peut être dite car elle est supplanterait
immanquablement celles des autres.
Prosopopée
Double
énonciation
Les spectateurs
connaissent son
destin tragique
Epilogue
Une mort dite
Salle de théâtre :
véritable lieu de la
communication
L’art compense la
vie
Bon /
méchant ?
Entrelacement
des points de
vue
Polyphonie
Changements
des modalités
d’énonciation
Confrontation
des discours
Abolition
progressive
d’une vision
manichéenne
Coupable /
victime ?
Sensible /....
»
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