carlisme.
Publié le 07/12/2021
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carlisme. n.m., nom d'un mouvement politique espagnol né en 1833 d'une querelle dynastique. Don Carlos de Bourbon, à la
mort de son frère Ferdinand VII, refusa de reconnaître la légitimité d'Isabelle II, fille de ce dernier. En effet, le roi avait fait annuler en
1830 la loi salique qui éloignait les femmes du trône depuis l'arrivée des Bourbons en 1714, et rétablir la loi dite « des parties de la
maison d'Autriche «. Durant tout le XIX e siècle, les carlistes, autour de don Carlos et de ses successeurs, contestèrent l'autorité des
souverains de Madrid.
Cette querelle fut en fait le prétexte à un rejet profond du libéralisme des gouvernements qui avaient démantelé peu à peu l'ancien
régime social et politique. En province, les carlistes, dont la devise initiale était « Dieu, patrie, roi «, défendaient une société
théocratique et féodale, rurale et corporatiste. La première guerre carliste (1833-1839) fut une rébellion de la moitié du territoire ; le
général Espartero mit fin en 1839 aux victoires du colonel carliste Zumalacarregui et la convention de Vergara amnistia les insurgés. La
deuxième (1846-1849) fut surtout catalane et la troisième, dirigée contre la république anticléricale proclamée en 1872, basque et
navarraise. Elle s'acheva par le siège de Bilbao en 1876 et la pacification du pays.
Cette « Vendée espagnole « suscita une guérilla accompagnée d'une contestation radicale du pouvoir central, de la monarchie
constitutionnelle et de toute modernité. Elle déboucha sur le nationalisme basque après la suppression des fueros (privilèges régionaux)
en 1876, et c'est la Navarre qui demeura le principal bastion carliste (ou « fueriste «) au XXe siècle. Ce mouvement devint de plus en
plus réactionnaire avec les prétendants Don Carlos (1848-1909), puis Jaime (1870-1931), et la fondation du parti traditionaliste par
Vazquez de Mella en 1918, qui se sépara des « jaimistes «, moins extrémistes. Après la réunification du parti en 1931 et son alliance
avec le parti nationaliste basque dans la Communion traditionaliste, les carlistes luttèrent durant la guerre civile (1936-1939) aux côtés
des nationalistes sous le nom de requetés. Absorbé peu après dans le Mouvement national de Franco, le carlisme prit fin. Une certaine
opposition réapparut toutefois un moment avec l'avènement de Juan Carlos en 1975, malgré le ralliement officiel du prétendant carliste
au nouveau roi.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
basque (Pays)
Carlos (don)
Espagne - Histoire - L'Espagne des Bourbons
Espartero Baldomero
Ferdinand
Franco Bahamonde Francisco
Isabelle - CASTILLE et ESPAGNE - Isabelle II
Légion étrangère
Marie-Christine - Marie-Christine de Bourbon
Navarre
Prim y Prats Juan
Saint-Sébastien
carlisme. n.m., nom d'un mouvement politique espagnol né en 1833 d'une querelle dynastique. Don Carlos de Bourbon, à la
mort de son frère Ferdinand VII, refusa de reconnaître la légitimité d'Isabelle II, fille de ce dernier. En effet, le roi avait fait annuler en
1830 la loi salique qui éloignait les femmes du trône depuis l'arrivée des Bourbons en 1714, et rétablir la loi dite « des parties de la
maison d'Autriche «. Durant tout le XIX e siècle, les carlistes, autour de don Carlos et de ses successeurs, contestèrent l'autorité des
souverains de Madrid.
Cette querelle fut en fait le prétexte à un rejet profond du libéralisme des gouvernements qui avaient démantelé peu à peu l'ancien
régime social et politique. En province, les carlistes, dont la devise initiale était « Dieu, patrie, roi «, défendaient une société
théocratique et féodale, rurale et corporatiste. La première guerre carliste (1833-1839) fut une rébellion de la moitié du territoire ; le
général Espartero mit fin en 1839 aux victoires du colonel carliste Zumalacarregui et la convention de Vergara amnistia les insurgés. La
deuxième (1846-1849) fut surtout catalane et la troisième, dirigée contre la république anticléricale proclamée en 1872, basque et
navarraise. Elle s'acheva par le siège de Bilbao en 1876 et la pacification du pays.
Cette « Vendée espagnole « suscita une guérilla accompagnée d'une contestation radicale du pouvoir central, de la monarchie
constitutionnelle et de toute modernité. Elle déboucha sur le nationalisme basque après la suppression des fueros (privilèges régionaux)
en 1876, et c'est la Navarre qui demeura le principal bastion carliste (ou « fueriste «) au XXe siècle. Ce mouvement devint de plus en
plus réactionnaire avec les prétendants Don Carlos (1848-1909), puis Jaime (1870-1931), et la fondation du parti traditionaliste par
Vazquez de Mella en 1918, qui se sépara des « jaimistes «, moins extrémistes. Après la réunification du parti en 1931 et son alliance
avec le parti nationaliste basque dans la Communion traditionaliste, les carlistes luttèrent durant la guerre civile (1936-1939) aux côtés
des nationalistes sous le nom de requetés. Absorbé peu après dans le Mouvement national de Franco, le carlisme prit fin. Une certaine
opposition réapparut toutefois un moment avec l'avènement de Juan Carlos en 1975, malgré le ralliement officiel du prétendant carliste
au nouveau roi.
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Les corrélats
basque (Pays)
Carlos (don)
Espagne - Histoire - L'Espagne des Bourbons
Espartero Baldomero
Ferdinand
Franco Bahamonde Francisco
Isabelle - CASTILLE et ESPAGNE - Isabelle II
Légion étrangère
Marie-Christine - Marie-Christine de Bourbon
Navarre
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