Cap-Vert

« 1 / 2 Cap-Vert 1 Les iles du Cap-Vert, ancien " terrftoire d'outre-mer " portugais, ont acquis leur indépendance le 5 juillet 1975, à la suite des actions du mouvement de libération PAIGC (Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert).

Le nouveau gouvernement de Guinée-Bissau souhaite la fédération des deux territoires.

D'ailleurs, le président de la République du Cap-Vert est Aristides Pereira, vétéran des luttes de libération et secrétaire général du PAIGC depuis l'assassinat d'Amilcar Cabral en 1973.

Les liens historiques et culturels entre les iles du Cap-Vert et la Guinée-Bissau imposeront cette fédération que seule la solt.ition de problèmes politiques et écono­ miques Immédiats (proclamation de la souveraineté des iles, lutte contre un sous-développement dramatique ag­ gravé par la sécheresse) ont différé.

2 Les iles du Cap-Vert, découvertes (inhabitées) par les Portugais au milieu du XVI~ siècle, ont été constamment, jusqu'à leur indépendance en 1975, sous la domination de Lisbonne.

L'archipel, qui est situé à 450 km à l'ouest de Dakar, comprend dix iles et cinq flots.

L'ensemble a une superficie de 4 033 km2 et comptait, en 1974, 294 425 habi­ tants.

La capitale administrative, Praia (21 500 habitants en 1970) se trouve sur la pius grande ile (992 km2) et la plus peuplée (130 000 habitants), Slo Tlago; mais la plus importante agglomération est Mlndelo (25 000 habitants) sur l'ile de Slo Vicente.

Les iles du Cap-Vert, qui souf­ frent d'une pénurie chronique de pluies, ont subi une période de terrible sécheresse, entre 1968 et 1974.

3 La population très mélangée des iles du Cap-Vert (60 p.

100 de métis) provient en majeure partie de croi­ sements entre des colons européens (catholiques et juifs portugais surtout) avec des esclaves africains, à l'excep­ tion des habitants de Sao Tiago où la majorité est de pure race africaine.

Les Cap-Verdiens parlent une langue verna­ culaire, le ..

crioulo "• mélange de portugais archaïque 2 / 2. »