Candide de VOLTAIRE : compte rendu du Chapitre 19
Publié le 17/04/2021
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Candide de VOLTAIRE : compte rendu du Chapitre 19
Introduction :
Voltaire menait toujours des combats contre l’intolérance et les injustices, alors le
chapitre 19 constitue l’un des passages les plus fort dans lequel voltaire exprime les
idées du siècle entier, le siècle des lumières face à ce qu’il considère comme la plus
grande injustice qui existe dans le monde.
Candide et Cacambo décide de quitter le pays d’Eldorado afin de racheter
Cunégonde au gouverneur de Bwinos Ayraisse grâce aux pierres précieuses qu’ils
emportent avec eux.
Dans ce chapitre nous allons voir comment Voltaire présente-t-
il les différentes formes du mal et de l’injustice à travers les aventures de son héro ?
1.
Le choc de la rencontre avec le négre mène à l’éveil de candide:
Après avoir perdu toutes leurs richesses lors d’un long voyage, Candide et Cacambo
arrivèrent à Surinam et rencontrèrent un nègre décrit par l’emploi des adjectifs
péjoratifs « la moitié de son habit », « pauvre homme », « caleçon de toil », « état
horrible », « étendu par terre, n’ayant plus que la moitié de son habit » pour montrer
la misère totale dans laquelle il se trouve.
Cet homme leur raconte son histoire, ses
souffrances dus à son patron « venderdendur » qui signifie "Vendeur à la dent dure»,
voltaire utilise cet assonance pour souligner le caractère cruel du négociant, ainsi
que l’utilisation du champ lexical du négociant "maître", "Venderdendur", "négociant",
marque la dominance des blancs sur les noirs.
Dénonciation de l’esclavage d’une façon ironique :
En effet voltaire dénonce clairement l’absurdité de l’esclavage par un point de vue
externe à travers le récit vivant de l’esclave qui raconte avec le pronom personnel
« nous » que les Européens achètent en Afrique de jeunes garçons contre quelques
pièces et les exploitent sans pitié en Amérique pour produire le sucre dont se
régalera l’Europe.
Alors, le nègre dans ce récit où se mêlent ironie et pathétique est
le porte-parole pour l’ensemble des esclaves.
Il montre clairement les difficultés
rencontrées par les esclaves avec une tonalité qui montre sa soumission à la loi de
l’esclavage et l’acceptation de son sort.
« C’est l’usage » désigne le traitement dont
le nègre a été victime et l’habitude à laquelle le nègre semble se soumettre ; ses
malheurs obéissent à une loi supérieure qui n’a d’autre justification que la tradition.
Voltaire utilise l’ironie dans le récit du nègre pour insister sur la situation réelle des
esclaves : je cite « n’ayant plus que la moitié de son habit » l’accent est mise sur
l’absence de la moitié de l’habit il y’a là une singularité ironique qui insiste sur la
situation réelle de l'esclave.
« C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe » voltaire utilise
l’euphémisme pour montrer l'horreur de l'esclavagisme et établir un décalage entre le
plaisir en Europe et les souffrances des esclaves qui cultivent et récoltent le sucre..
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