Camille COROT:LE CHÂTEAU SAINT-ANGE ET LE TIBRE.

« Camille COROT LE CHÂTEAU SAINT-ANGE ET LE TIBRE Sur les bords du Tibre à Rome, la Ville éternelle, se dresse le château Saint-Ange, qui barre l'horizon de sa masse puissante.

L'Italie fut un des sujets d'inspiration favoris de Corot, qui lui doit sans doute quelques-unes de ses plus belles œuvres.

Comment être peintre sons un jour séjourner en Italie? Depuis la Renaissance, ce pays ne cesse d'attirer des artistes qui considèrent ce détour comme indispensable à leur formation.

Copier les chefs-d'œuvre de la Renaissance italienne , dessiner les grands monu­ ments romains, pratiquer l'étude en plein air, voilà ce que préconisaient les maîtres.

Corot n'a aucune difficulté à convaincre ses parents de l'utilité de ce voyage.

Ils mettent une seule condition à son déport; conserver un autoportrait de leur fils ...

Celui-ci ne rap­ portera pas moins de cent cinquante-quatre toiles de ce premier séjour en Italie, qui durera trois ons, de 1825 à 1828.

LE CONTEXTE Certaines des lettres que Corot envoie à son ami de jeunesse Abel Osmond donnent à voir un aspect méconnu du peintre, concernant son amour des femmes.

Corot ne s'étant jamais marié pour se consacrer entièrement à son art, on pourrait penser qu'il n'aimait pas le sexe faible.

Apparemment, ce n'est pas le cos : «Tu me demandes des nouvelles des Romaines .

Ce sont toujours les plus belles femmes du monde que je connais .

J'en pos- Le pont de Narni, construit par l'empereur Auguste, inspire à Corot un tableau qui est considéré comme un précurseur de l'impressionnisme.

Jean-Baptiste Camille COROT 1796-1875 • Le Château Saint-Ange et le Tibre, Rome • Huile sur papier marouflé sur toile 26,5 cm x 46,5 cm • Signé en bas, à gauche, «Corot» • Peint en 1826-1828 • Localisation: Paris, musée du Louvre sède de temps en temps; mais cela coûte.

Tou tes ne sont pas voluptueuses...

Cela me rappelait la rue du Pélican.

Malgré cela, les yeux, les épaules, les mains et les culs sont superbes.

En cela, elles l'emportent sur nos dames; mais, en revanche, elles leur cèdent en grâce, en amabilité.

Quelle différence! Vois qui tu préférerais.

Moi, comme peintre, j'aime mieux l'Italienne; mais pour taire le sentiment, je me penche sur la Française.» L'HISTOIRE Ce tableau faisait partie de la donation (cent toiles et une soixantaine de dessins du XIX • siècle) que Moreau-Nélaton fit au Louvre (une des plus importantes dont le musée ait jamais bénéficié) en 1906.

Trente-cinq tableaux de Corot, parmi lesquels des chefs-d 'œuvre tels que Le Pont de Narni ou La Cathédrale de Chartres figuraient dans cette donation , qui comptait aussi Le Déjeuner sur l'herbe de Manet et Zaandam de Monet.

La vie de Moreau-Nélaton, un très grand col­ lectionneur qui avait en outre hérité de la col­ lection de son grand-père, fut marquée par des drames, puisqu'il perdit sa femme et sa mère dans l'incendie du bazar de la Charité, et que son fils trouva la mort au combat pen­ dant la guerre de 1914 -191 8.

LA COTE Les toil es l es plus cotées du p eintr e tro uvent pren eu r p our d es somm es comprise s entre 3 et 4 m illions de francs françai s (550 000 et 7500 00 dollars ).. »