Camille COROT:LA CUEILLETTE DES MARGUERITES.
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Camille COROT
LA CUEILLETTE DES MARGUERITES
Dans cette toile à l'atmosphère vaporeuse, brossée par un des maîtres
du paysage, deux jeunes filles cueillent des marguerites, protégées par
le riche feuillage d'un sous-bois ...
«Ne jamais perdre la première impression »,
disait celui qui intitu lera certains de ses
tableaux Effet du matin; Effet du soir ..
::.
Com
ment ne pas voir les prémices de l'impression
nisme chez cet artiste dont tous se réclamaientÇ
l'ŒUVRE
Co r o t expr ime ici sa concep tion d'u n pay
sage
idéalisé , où l'i ntensité de la lumière est
étouffée sous l'é paisseur des frondaisons.
La
ma sse des arbres occupe la majeure partie
de la toile, l es feuil lages se rejoignant au-des
sus de la trouée lumineuse.
Traitées avec une
extrême subt ilité, grâce à l'emploi de glacis
tran sparents, les feu illes donnen t l'i m pression
de se fondre dans le ciel, qui br ille au l oin
d 'u n éclat adouci.
A un crit iqu e qui lui
demandait: «M .
Corot, pourquoi ne finis
sez-vous
jamais vos tableaux? , le pein tr e
répondit:
« Eh , monsieur, que faites-vous de
l'infini? »
lA CRITIQUE
Si certa ins cr itiques furent très réticents , notam
ment
à propos du flou qu i caractér i se souvent
les tableaux de Corot, d'autres se montrent
enthousiastes , comme
l'éc rivain E .
About :
Celui que ses cadets surnomma ient affectueusement «le père Corot » se montre très ouvert à la génération impressionniste .
Pissarro se cons idérait comme son élève .
Jean-Baptiste Camille COROT 1796-1875
• La Cueillette des marguerites • Huile sur toile 71,8C111Jf48,5cm
•
Signé en bas, à droite, «Corot»
• Peint vers 1865-1870
• Localisation : collection particulière
«M .
Corot est un personnage unique, excep
tionnel, en dehors de tous les genres et de
toutes
les écoles; il n'imite rien, pas même la
nature , et il est inimitable.
Aucun artiste n'a
plus de style et ne fait mieux passer ses idées
dans
le paysage.
En traversant son imagina
tion ,
les objets revêtent une forme vague et
charmante.
les
couleurs s'adoucissent et se
fondent ; tout devient frais , jeune, harmo
nieux: il est le poète du paysage .»
l'HISTOIRE
Le premier propriétaire de cette toile fut Jean
Baptiste F
aure (1830-1914) , le cé lèbr e
baryton de l'Opéra de Pari s.
Suivant les
conse ils jud icieux de Durand-Ru el, il se const i
tuait depuis
186 0 une remarquable co llection
dy peintures de Delacro i x, de Co ro t et de
l' Eco le de Barb izon.
En 1873 , le chant eur
amorça un tournant radical en jetant son
dé vo lu sur les impressio nni stes.
Il vendi t cette
toile à Durand-Rue! le 7 juin 1 873, à Pari s,
pour la somme de 7 000 F .
Après avoir
connu de nombreux propriétaires, le tableau
a trouvé preneur lors d'u ne vente à Londres,
chez Christie's, le 29 juin 1992 , pour
280000 livres (2,4 millio ns de francs)
LA COTE
Les prix des huiles sur toile s'échelonnent
de 196
000 FF (35 000 dollars) à
5,88 millions de francs français (1,1 million
de dollars),
tarif record atteint en 1992 lors
de la vente
d'une huile de 1873.
On trouve
néanmoins des dessins au crayon ou
à
l'encre pour des sommes allant de
11000 FF (2 000 dollars) à 96 000 FF
(17 500 dollars)..
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