Camille COROT:FLORENCE - VUE PRISE DES JARDINS BOBOLI.
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Camille COROT
FLORENCE.
VUE PRISE DES JARDINS BOBOLI
Installé à l'ombre des cy prè s dans un jardin toscan, Corot peint «en
touriste » cette merveilleuse vue de Florence.
Le maître du paysage
dans tout son talent
...
En mai 1834, Corot repart pour un deuxième
voyage
en Italie.
Il ramènera de ce périple
beaucoup d'esquisses et de travaux prépara
toires, qui
lui permettront ensuite de travailler
dans son atelier.
L'ŒUVRE
C'est ai
nsi qu'il a peint cette vue de Florence
et de son célèbre Dôme prise depuis la terras
se des jardins Boboli , où devisent deux moi
nes.
Une scène pleine d'une poésie tran
quille: « Qu 'il ait d it la beauté des sites de
Rome ou de Flo re nce , l es chênes de Fonta i
neblea u, l ' é t ang de V ille -d ' Avray, il y a
pa rtout
un bonheur a ilé et délicat dans ses
to il es », notait Marc Lafargue dans le livre
qu'il
consacra à Corot.
« Partout le pe int re
nous entre
tient du pla is ir que chaque si te a
donné
à ses yeux .
Le monde qu 'il a vu et
qu i ex i
ste est étonnamment beau .»
LA COMPOSITION
Au mépris de la règle qui veut que l'on accor
de plus d 'importance au sol ou au ciel,
Corot , sans hésiter , partage son tableau par
le milieu.
La partie supérieure est occupée
par un ciel limpide qu'entachent à peine
quelques discrets nuages.
La partie inférieure,
réseNée
à la terre , est elle-même séparée en
deux : au premier plan, dans la tiédeur de
l'ombre, la terrasse du jardin, protégée des
rayons
du soleil par une végétation propice;
Avec l'œil d'un touriste( Corot peint avec m inutie le Dôme , le monument e plus connu de Florence .
Jean-Baptiste Camille COROT 1796-1875
• Florence.
Vue prise desjardins Boboli
• Huile sur toile 51 cm x 73 cm
• Signé en bas, à droite ~ Corob
• Peint vers 1835-1840
•
Localisation : Paris, musée du Louvre • Expositions : Dusseldorf, 1930 ; Paris, 1936, 1975; Lyon, 1936; Genève, 1937;
Liège, 1946; Rome, 1955; Turin, 1961
au-dessus, éclairée par les rayons d' un
vibrant soleil d'été , la ville avec ses ses mai
sons, ses clochers , ses églises.
Seule réponse
à la verticalité des constructions, les deux
arbres
et les moines permettent aussi de «cas
ser »
cette représentation horizontale.
L'ensemble est d 'un équilibre parfait .
Paul Jamot montre que Corot se situe bien
dans
la lignée de Poussin et du Lorrain , deux
grands paysagistes novateurs:
«Corot, dit- il ,
n 'a jamais cessé de croire que l'un des plus
beaux thèmes offerts à un peintre était de
composer
un acco rd parfa it fa it des arbres ,
de la c ouleur du ciel et des jeux de la
lumière
...
»
L 'HISTOIRE
A sa mort , en 1875, Corot lègue le tableau
à son ami Louis Robert, magistrat.
Il restera
dans
la famille jusqu 'en 19 26, date à laquel
le Christian et Maurice Robert le lèguent au
Louvre .
LA COTE
Dans les ventes, l'offre varie selon la
qualité et les doutes quant à l'attribution
des tableaux (par gentillesse, Corot signa
quelques œuvres
de disciples ou d'amis).
On peut trouver des peintures de qualité
moyenne aux alentours de 300000 F, alors
qu'il
faut compter plusieurs millions de
francs pour des chefs-d'œuvre.
Un paysage
d'Italie devrait coter aujourd'hui
plus de
3 miUions de francs.
Quant aux dessins,
ils valent de 10000 à 50000 francs..
»
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