Cameroun (2000-2001): Revendications multiformes
Publié le 13/09/2020
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file:///F/Lycée/angui/3/450572.txt[13/09/2020 02:24:49]
L'économie camerounaise est restée en croissance (4,2 % en 2000)
.
Selon le Comité monétaire national
réuni le 22 février 2001, l'inflation était de 2 %, l'accumulat
ion des arriérés intérieurs arrêtée, les relations
avec les créanciers extérieurs normalisées, le compte d'opér
ations créditeur de 126,5 milliards FCFA.
Plusieurs facteurs expliquent ce maintien : la bonne tenue du cours du p
étrole, l'éligibilité à l'"initiative
d'allégement de la dette" des pays pauvres très endettés (PPTE
) - 37 milliards FCFA, dont 20 milliards
FCFA en dons, ont été versés au titre des ressources PPTE pour
2000-2001 -, les anticipations positives
des effets induits en termes de revenus par la construction de l'oléo
duc Tchad-Cameroun (1 070 km),
lancée les 18 et 20 octobre 2000 par les présidents Idriss Déby
et Paul Biya.
Le gouvernement a cependant été confronté à l'explosion de l
a pauvreté (touchant plus de 50 % de la
population) et à des contestations multiformes concernant les modali
tés des privatisations (eaux,
électricité, Cameroon Development Corporation, téléphone).
Il devait accélérer la lutte contre la
corruption, la réforme du régime financier du budget de l'État
et développer la compétitivité de
l'économie.
La consolidation du redressement et l'intégration prog
ressive à la mondialisation en
dépendaient.
Avec le report des élections municipales (8 décembre 2000), l'ad
option par l'Assemblée nationale (6
décembre 2000) des projets de loi sur le financement public des part
is politiques et des campagnes
électorales et sur la création d'un Observatoire national des é
lections a marqué l'actualité politique.
Ces
textes, participant de la résorption du "déficit démocratique"
de l'infrastructure électorale, ont été
promulgués par le chef de l'État le 19 décembre 2000, dans un c
ontexte incertain : revendications
catégorielles et en faveur de l'alternance politique ; difficultés
pour les pouvoirs publics de concilier
préservation de la sécurité et respect des droits de l'homme, d
ifférents organismes (Action des chrétiens
pour l'abolition de la torture [ACAT], Amnesty International, Haut Commi
ssariat aux droits de l'homme de
l'ONU) attribuant au commandement opérationnel instauré à Doua
la de nombreuses exécutions
extrajudiciaires ; litiges fonciers et religieux à l'ouest ; malaise
profond au sein de l'armée révélé par
l'incendie de la poudrière militaire de Yaoundé le 18 février 2
001.
La parade de P.
Biya a été
réglementaire (statut général de la fonction publique [12 octo
bre 2000], nouveau statut spécial des
fonctionnaires de la police [12 mars 2001]), sécuritaire (enquêt
es confiées à des fidèles, changements
d'affectations au niveau des personnels d'encadrement) et politique (r
emaniement ministériel, dissolution
du commandement opérationnel, dialogue avec les responsables de l'opp
osition parlementaire).
La victoire de l'équipe nationale de football aux jeux Olympiques qui
se sont déroulés à Sydney (30
septembre 2000) et l'organisation à Yaoundé du 21e sommet France-
Afrique (17-19 janvier 2001) ont
contribué au rayonnement international du pays..
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