Cameroun (1987-1988)
Publié le 13/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Cameroun (1987-1988). Ce document contient 749 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
file:///F/Lycée/angui/3/450557.txt[13/09/2020 02:24:48]
En 1987, le Cameroun a célébré le deuxième anniversaire du R
assemblement démocratique du peuple
camerounais (RDPC, parti unique).
Aux élections municipales du 25 o
ctobre, la pluralité de listes était
autorisée - une première pour un scrutin de ce type -, même si
toutes devaient avoir reçu l'aval prélable
du RDPC.
Les maires de plusieurs communes importantes, dont Douala et Ga
roua, ont été battus et
remplacés par de nouvelles personnalités du Parti.
Les élection
s du 24 avril 1988 (législatives et
présidentielles anticipées) ont conduit au renouvellement de 85%
des membres de l'Assemblée ;
plusieurs barons du régime ont perdu leur siège.
Le président P
aul Biya a été réélu mais avec un taux de
participation et de suffrages plus faible qu'en 1984.
Le 16 mai 1988, le président Biya a procédé à un large reman
iement ministériel qui a abouti au départ de
plusieurs hommes clés du régime et à la disparition du ministè
re rattaché à la Présidence, chargé du plan
de stabilisation, créé lors du précédent remaniement (4 dé
cembre 1987).
Ces changements devraient
permettre de relancer l'industrie nationale, concurrencée par l'invas
ion de produits venant du Nigéria
voisin.
La visite du général Babangida, chef de l'État nigér
ian (8 au 10 décembre 1987), a d'ailleurs
contribué à améliorer les relations entre les deux pays, souven
t tendues par le passé.
L'autre objectif du
remaniement du 4 décembre était de renforcer l'équipe économ
ique du gouvernement afin de redresser
la situation financière du pays et d'éviter le recours au FMI.
La visite officielle en France du président Biya (4-7 mai 1987) et
celle du chancelier ouest-allemand
Helmut Kohl à Yaoundé (15-17 novembre) ont permis au Cameroun de
s'assurer du soutien de ses deux
principaux bailleurs de fonds au plan d'austérité mis en place en
vue du redressement économique et
présenté par le chef de l'État, le 20 juin 1987.
Les principale
s mesures de ce plan sont la réduction des
dépenses publiques pour faire face à une baisse des recettes d'exp
ortations d'environ 200 à 300 milliards
de francs CFA pour 1986-1987 ; cette baisse a provoqué l'accumulation
de dettes de l'État envers des
sociétés nationales et étrangères s'élevant à environ
150 milliards.
La production de cacao et de café, principales cultures d'exportation
, a enregistré des résultats en
hausse, en dépit du vieillissement des plantations, mais cela n'a pas
suffi à compenser le déficit dû à la
baisse des cours mondiaux.
Le budget de l'État a été ramené
à 650 milliards de francs CFA contre 800
milliards en 1986-1987 et l'endettement extérieur est resté modé
ré (3,5 milliards de dollars en 1986).
Des
retards dans le paiement des bourses de certains étudiants ont provoq
ué des affrontements (17-18
décembre 1987) entre étudiants et policiers à Yaoundé..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Tunisie (1987-1988)
- Soudan (1987-1988)
- Sainte-Lucie (1987-1988)
- Royaume-Uni (1987-1988): La radicalisation thatchérienne
- Roumanie (1987-1988): Un pays à l'agonie