Cameroun (1985-1986)
Publié le 13/09/2020
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file:///F/Lycée/angui/3/450555.txt[13/09/2020 02:24:48]
La sage et prudente gestion de son économie pétrolière devrait
permettre au Cameroun de traverser la
récession qui affecte depuis 1985 les pays producteurs d'or noir et q
ui lui a causé, en 1985-1986, un
manque à gagner de 250 milliards de francs CFA.
Malgré la crise pé
trolière, le gouvernement du président
Paul Biya (au pouvoir depuis novembre 1982) a pu débloquer en fé
vrier 1986 du compte hors budget -
constitué en 1978 à partir des recettes pétrolières - 180 mi
lliards de francs CFA pour financer certaines
opérations concernant les infrastructures de communication, l'agricul
ture, les équipements scolaires et
hospitaliers.
Il est vrai que la production de pétrole, bien supér
ieure en 1985 aux prévisions (9,3 millions
de tonnes au lieu de 7,6) a quelque peu élargi la marge financièr
e du Cameroun, considéré comme l'un
des pays d'Afrique les plus attirants pour les investisseurs étranger
s depuis que le gouvernement a
maîtrisé la crise politique de 1984.
La plupart des clignotants économiques et financiers sont passés a
u vert.
Côté agriculture, la parenthèse
de la sécheresse de 1983-1984 étant fermée, les productions ont
remonté: 120 000 tonnes de cacao en
1985 (contre 110 000 en 1984), 120 000 tonnes de café (contre 65 0
00 en 1984), 100 000 tonnes de
coton (contre 95 000 en 1984).
Bien que ne représentant plus que 20
% du PIB, l'agriculture continue de
dégager des excédents vivriers pour l'Afrique centrale.
La croissance annuelle du PIB, qui stagnait à 2% dans les années s
oixante-dix, a brusquement sauté à
10% au début des années quatre-vingt (l'effet-pétrole) pour s
e stabiliser, depuis 1982, aux alentours de
7%.
On a estimé que la balance des paiements avait un excédent com
pris entre 150 et 220 millions de
dollars depuis 1984.
L'inflation s'est stabilisée autour de 15% par a
n, et l'endettement est resté
raisonnable.
Le service de la dette s'est subitement emballé en 1983
et représentait, en 1985, 14% de la
valeur des exportations: environ 500 millions de dollars pour un encours
de 3,3 milliards de dollars (soit
37% du PNB).
Cette dette est désormais gérée par la Caisse aut
onome d'amortissement, nouvellement
créée.
Seul le chômage reste préoccupant.
Le gouvernement s'
y est attaqué en créant dans la fonction
publique, pour les diplômés de l'enseignement supérieur, 1 700
postes en 1985 et 350 au début de 1986,
et en prenant de nouvelles mesures incitatives à la création des p
etites et moyennes entreprises.
Sur le plan politique, l'année 1985-1986 a été essentiellement
marquée par la naissance, en mars 1985,
du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), nouveau
parti unique remplaçant
l'Union nationale camerounaise (UNC), et par les élections des resp
onsables des organes de base du
RDPC en février et mars 1986.
Le remaniement ministériel d'août
1985 a permis au président Paul Biya de
consolider son pouvoir avec une équipe plus proche de ses options lib
érales.
Le rappel aux affaires (en
particulier à la tête des sociétés d'État) d'hommes ré
putés représentant l'ancien régime a pu être
interprété comme un geste de réconciliation et le signe d'une c
ertaine volonté présidentielle de ne pas
rompre l'unité de la classe dirigeante..
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