Cambodge (2005-2006): Une opposition sous contrôle
Publié le 18/09/2020
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Cambodge (2005-2006): Une opposition sous contrôle
Depuis son couronnement en octobre 2004, le roi Norodom Sihamoni a manifesté une
grande discrétion sur le plan politique, rompant ainsi avec la tradition
patriarcale tout en assumant l’héritage laissé par son père en matière de
relations internationales.
Il a en effet payé son tribut à la Corée du Nord,
avec laquelle Norodom Sihanouk avait toujours entretenu une relation
excessivement amicale, en y effectuant une visite d’État en avril 2006 ;
celle-ci l’a amené à saluer chaleureusement la mémoire du dictateur coréen Kim
Il-sung.
Le roi s’est également rendu au Vietnam (mars 2006), confirmant la
nécessité pour le Cambodge de renforcer ses liens d’amitié avec son difficile
voisin.
La visite du Premier ministre chinois Wen Jiabao à Phnom Penh (avril
2006), marquée par la signature de nombreux accords de coopération, a consacré
par ailleurs l’enracinement du Cambodge dans son environnement régional et la
volonté chinoise de renforcer son influence dans la péninsule indochinoise.
La scène politique intérieure a été laissée au Premier ministre Hun Sen, qui a
habilement man œuvré pour renforcer son pouvoir en suscitant la rémission pour
ses principaux opposants.
Après avoir fui le pays en février 2005, Sam Rainsy a
reçu le pardon royal et regagné Phnom Penh en février 2006.
Il s’était engagé au
préalable à privilégier la voie du dialogue avec Hun Sen.
Quant à Norodom
Ranariddh, leader du FUNCINPEC (Front uni national pour un Cambodge indépendant,
neutre, pacifique et coopératif), il a abandonné en mars 2006 ses fonctions de
président de l’Assemblée nationale, en signe de désaccord avec Hun Sen.
Heng
Samrin, l’ancien président de la RPK (République populaire du Kampuchéa), l’a
immédiatement remplacé dans ses fonctions.
Après une violente diatribe contre le
représentant de l’ONU pour les droits de l’homme, Hun Sen a semblé choisir
l’apaisement en libérant plusieurs opposants, en autorisant le retour de Sam
Rainsy et en demandant la dépénalisation de la loi sur la diffamation, qui avait
été utilisée contre les députés du PSR (Parti de Sam Rainsy).
Cette stratégie a été bien accueillie par la communauté internationale, qui a
ainsi augmenté de 97 millions de dollars, soit 20 %, son aide au Cambodge pour
l’année 2006, tout en exigeant un effort dans la lutte contre la corruption.
Sévissant à l’état endémique, celle-ci a en effet contribué à affaiblir une
économie dont les résultats en 2005 ont été néanmoins très supérieurs aux
prévisions, avec un taux de croissance de 7 %, qui s’est traduit par la
réduction du taux de pauvreté, passé de 47 % en 1994 à 35 % en 2005..
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