Cambodge (2004-2005): Une succession en douceur
Publié le 18/09/2020
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Cambodge (2004-2005): Une succession en douceur
Le Cambodge a franchi en 2004 une étape historique.
Monté sur le trône en 1941,
à l’âge de 19 ans, le roi Norodom Sihanouk, qui avait souvent menacé les hommes
politiques cambodgiens d’abdication en signe de protestation contre leurs
incessantes querelles, a finalement abdiqué le 7 octobre 2004.
Il affichait
depuis plusieurs mois ses craintes pour la pérennité de la monarchie
cambodgienne en l’absence de successeur désigné.
Après le vote dans l’urgence d’une loi précisant son fonctionnement, le Conseil
du Trône, composé du Premier ministre Hun Sen, du président du Sénat Chea Sim,
de celui de l’Assemblée nationale, Norodom Ranariddh, de leurs deux
vice-présidents et de deux hauts dignitaires bouddhistes, a élu le 14 octobre le
candidat pressenti par N.
Sihanouk, son fils le prince Norodom Sihamoni.
Quasi
inconnu pour le peuple cambodgien, le nouveau roi a passé l’essentiel de sa vie
en dehors du royaume, notamment à Prague où il a poursuivi ses études.
Artiste,
ancien ambassadeur du royaume auprès de l’UNESCO (Organisation des Nations unies
pour l’éducation, la science et la culture), il s’est lancé avec un indéniable
succès à la conquête de son peuple, sous les conseils avisés de son père dont il
a toujours été très proche.
Norodom Sihamoni a immédiatement précisé qu’il se tiendrait à l’écart de la vie
politique pour exercer sa fonction « pour la prospérité de la Nation et du
peuple », décision sage dans un contexte politique cambodgien conflictuel.
Seule
organisation d’opposition, le Parti Sam Rainsy n’a en effet jamais réussi à
trouver sa place depuis sa création en novembre 1995.
Le refus de Sam Rainsy de
toute collaboration avec Hun Sen (Parti du peuple cambodgien) l’a conduit à un
isolement complet après qu’il a été abandonné en 2004 par son allié royaliste,
le Funcinpec (Front uni national pour un Cambodge indépendant, neutre, pacifique
et coopératif, parti du prince Ranariddh).
La levée de l’immunité parlementaire
de S.
Rainsy le 3 février 2005, destinée à permettre des poursuites judiciaires
en diffamation réclamées par le prince Ranariddh, l’a poussé à entreprendre une
tournée à l’étranger pour dénoncer l’autoritarisme et la corruption du régime de
Phnom Penh.
Le pays est en effet victime d’un système de prébendes généralisé qui constitue
le principal frein à son développement durable.
Les dérives sont
particulièrement visibles dans le pillage des ressources naturelles (bois,
hévéas, pierres précieuses...) et elles hypothèquent sérieusement l’avenir
économique du royaume alors que les institutions internationales prévoyaient une
chute de la croissance à 2,4 % pour l’année 2005..
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