Cambodge (1998-1999): Le procès des dirigeants khmers rouges en débat
Publié le 18/09/2020
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Cambodge (1998-1999): Le procès des dirigeants khmers rouges en débat
Le 30 avril 1999, le royaume du Cambodge est devenu le dixième État membre de
l'ANSEA (Association des nations du Sud-Est asiatique).
Pour adapter son
économie, Phnom Penh a obtenu certaines facilités - les taxes à l'importation ne
pourront pas excéder 0,5 % avant 2010 - et le groupe des pays donateurs, réuni à
Tokyo les 25 et 26 février 1999, a débloqué 470 millions de dollars pour l'aide
au développement en 1999.
En échange, le gouvernement s'est engagé à éradiquer
la corruption, à faire mieux respecter les droits de l'homme, à lutter contre la
déforestation et à démobiliser 55 000 soldats et 24 000 policiers en cinq ans.
La situation intérieure s'est normalisée avec la signature d'un accord politique
entre Hun Sen (second co-Premier ministre jusqu'au coup de force du 5 juillet
1997) et le prince Norodom Ranariddh (ancien premier co-Premier ministre, qui
avait été écarté par le précédent), le 13 novembre 1998.
Après plusieurs mois de
tergiversations, l'Assemblée nationale issue des élections législatives du 26
juillet 1998 a investi un gouvernement dirigé par Hun Sen et dont les cinq
postes clés (Affaires étrangères, Défense, Finances, Intérieur, Justice) ont été
confiés aux membres de son parti, le PPC (Parti du peuple cambodgien).
Pour sa
part, le prince Ranariddh a obtenu la présidence de l'Assemblée nationale tandis
que son prédécesseur, Chea Sim, se voyait confier celle du Sénat.
L'existence
d'une chambre haute était, il est vrai, une condition posée à l'intégration à
l'ANSEA.
Les membres ont été nommés pour cinq ans suivant le ratio de la
représentation nationale : 31 sièges pour le PPC, 21 pour le Funcinpec (Front
uni national pour un Cambodge indépendant, neutre, pacifique et coopératif), 7
pour le Parti de Sam Rainsy (PSR, libéral-nationaliste) et 2 sénateurs étant par
ailleurs nommés par le roi.
Le prince Ranariddh a demandé le pardon royal pour
ses partisans (Neak Bounchay, Srei Kosal), condamnés in absentia en mars 1998
pour avoir tenté de recourir à la lutte armée.
Dans la même logique
d'apaisement, le prince Nordom Sirivudh, condamné à l'exil depuis 1995, a été
nommé, par décret royal, haut conseiller privé du roi.
Toutefois, après la mort de Pol Pot, leader historique du mouvement khmer rouge,
le 15 avril 1998, la reddition de deux grandes figures, Khieu Samphan et Nuon
Chea, le 25 décembre 1998, et la capture de Ta Mok le 6 mars 1999, la question
d'un procès des dirigeants khmers rouges reste au c œur du débat politique
national et des attentes de la communauté internationale.
Les dirigeants de
Phnom Penh se sont résignés à traduire en justice certains responsables khmers
rouges, avec l'assistance de juges et de procureurs étrangers, mais la liste des
responsables incriminés restait à définir.
La limiter à Ta Mok et à l'ancien
responsable du centre d'interrogatoires de Tuol Sleng, Kek Ieu, dit "Duch",
susciterait de vives critiques, au Cambodge comme à l'étranger..
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