Cambodge (1991-1992)
Publié le 18/09/2020
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Cambodge (1991-1992)
Le retour, le 14 novembre 1991, du prince Norodom Sihanouk, après douze ans
d'exil, a catalysé les espérances de tout un peuple mais la menace de débâcle
économique et une situation sanitaire désastreuse auguraient mal de l'avenir.
En
dépit des accords de paix signés à Paris, le 23 octobre 1991, le Cambodge est
demeuré un pays en état de guerre.
A la suite des manifestations des étudiants
(21 décembre) qui protestaient contre la corruption du régime de Phnom Penh et
le bradage des biens publics, la capitale a vécu jusqu'au 7 février 1992 sous
les contraintes du couvre-feu.
En province, au cours des premiers mois de
l'année, 20000 personnes ont fui la région de Kompong Thom où sporadiquement
s'affrontent Khmers rouges et forces de Phnom Penh.
Pour garantir le
cessez-le-feu, les Nations unies ont commencé à déployer, sous le commandement
du général australien John Sanderson, 15900 "casques bleus" en provenance de
douze pays.
Mais les forces de l'ONU ne sont là que pour faciliter le respect
des accords par les différentes parties, non pour les leur imposer.
Selon le
Japonais Yasushi Akashi qui dirige l'Autorité provisoire des Nations unies au
Cambodge (APRONUC), 2,8 milliards de dollars seront nécessaires à retrouver une
vie normale, 1,9 milliard pour le budget de fonctionnement de l'APRONUC, 100
millions pour le rapatriement des réfugiés et 800 millions pour la
reconstruction du pays.
Incontestablement la réconciliation nationale sera longue, difficile et
peut-être meurtrière.
On attenta successivement à Phnom Penh à la vie des
leaders Khmers rouges Khieu Samphan et Son Sen (27 novembre 1991), tandis que
d'autres opposants étaient intimidés ou assassinés (Tea Bun Long le 22 janvier
1992, Yang Horn 19 mars...).
Toutes les forces politiques ont commencé à préparer les élections prévues pour
mai 1993.
Après avoir abandonné un projet de gouvernement de coalition, les
sihanoukistes du Front uni national pour un Cambodge indépendant, neutre,
pacifique et coopératif (FUNCINPEC) ont signé, le 20 novembre, un accord
politique et militaire avec le régime de Phnom Penh.
Une progressive recomposition du champ politique s'est engagée: le Parti
populaire révolutionnaire du Kampuchéa, au pouvoir depuis 1979, s'est transformé
en Parti du peuple cambodgien (30 août 1991) et le Front de libération nationale
du peuple khmer (FLNPK) de Son Sann est devenu quant à lui le Parti démocrate
libéral bouddhiste (22 mai 1992), lors de son congrès au stade olympique de
Phnom Penh, premier rassemblement de masse organisé par un parti politique
d'opposition.
De son côté, le régime de Phnom Penh a modifié ses instances dirigeantes.
Outre
les nouvelles responsabilités d'État accordées au président de l'Assemblée
nationale, Chea Sim, d'importants remaniements ministériels ont été opérés en
janvier et en février 1992, au cours desquels le prince Norodom Chkrapong, fils
du prince Sihanouk, a été nommé au rang de vice-Premier ministre.
De plus, le
retour au Cambodge du premier dirigeant placé au pouvoir par les Vietnamiens
après le renversement des Khmers rouges en 1979, Pen Sovan, après une décennie
d'exil au Vietnam, est venu brouiller un peu plus les cartes.
Dans le même temps
s'opérait un véritable ballet diplomatique au palais royal.
Après le ministre
des Affaires étrangères français (23 novembre 1991) se sont succédé ses.
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