Databac

CAMBACERES, Jean-Jacques Régis de, duc de Parme(18 octobre 1753-8 mars

Publié le 23/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : CAMBACERES, Jean-Jacques Régis de, duc de Parme(18 octobre 1753-8 mars Ce document contient 251 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.


Juriste et homme politique français. Secrétaire rédacteur des cahiers de la noblesse pour les États généraux, député de l'Hérault à la Convention en sept. 1792. Après le 9-Thermidor, Cambacérès devint président de l'Assemblée, puis du Comité de salut public et se signala surtout par sa modération, aussi bien à l'égard des robespierristes que des anciens Girondins ou des prêtres. Membre du Conseil des Cinq-Cents, ministre de la Justice (1799), il fut choisi par Bonaparte comme deuxième consul en déc. 1799. Chargé d'organiser les pouvoirs judiciaires, il fut le principal rédacteur du Code civil. Sous l'Empire, il fut fait archichancelier, prince et duc de Parme. Ministre de la Justice pendant les Cent-Jours, il fut exilé à la Restauration. Il revint en France lorsque Louis XVIII lui eut restitué ses droits civils et politiques, en mai 1818, mais ne joua plus aucun rôle politique.

« CAMBACERES, Jean-Jacques Régis de, duc de Parme (18 octobre 1753-8 mars 1824) Juriste, homme politique C’est comme conseiller à la Cour des aides de Montpellier que commence, en 1774, la carrière de cet homme issu de la noblesse de robe et surnommé plus tard Tante Urlurette ou encore l’Archi-Fou.

Président du tribunal criminel de l’Hérault en 1789, il est élu à la Convention en 1792.

Il vote la mort du roi.

Proche des Montagnards , il est favorable à la création du Tribunal révolutionnaire , ce qui ne l’empêche pas d’élaborer un premier code civil qui pourtant est rejeté.

Membre du Conseil des Cinq-Cents , qu’il préside à partir d’octobre 1796, il est ministre de la Justice en juin 1799. Bonaparte qui le fascine en fait le Deuxième consul, lors du Consulat .

L’empereur qui apprécie ses conseils le nomme, en 1804, Archichancelier de l’Empire.

Il est encore président du Sénat, conseiller d’Etat et membre du Conseil privé.

Après avoir reçu le titre de prince, il est fait duc de Parme, en mars 1808.

Sa fortune lui permet un train de vie exceptionnel.

S’il est toujours consulté par Napoléon, il est de ceux qui rappellent Louis XVIII en 1814.

Nommé malgré lui Archichancelier à nouveau et ministre de la Justice pendant les Cent-Jours , il est proscrit par la Restauration de 1815 à 1818.

Ecarté du pouvoir jusqu’à sa mort, il continue de vivre largement à son retour à Paris, grâce à une fortune évaluée alors à un peu plus de 7 millions de francs or.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles