Camara (Helder)

« 1 / 2 Camara (Helder) 1 Mgr Helder Camara, archeveque d'Olinda et Recife (Brasil), incarneIanouvelle conscience politique des catholiques liberaux dAmerique !Mine.

Célèbre pour ses initiatives sociales hardies, pour son ouverture d'esprit et sa generosite, ii jouit d'une grande popularite parmi les masses bresiliennes qu'il s'efforce de defendre contre la misere et l'oppression :« Je suis contre la violence, dit-il, mais je comprends Ia violence...

A l'interieur de l'Amerique latine, demain, Ia revolte antichretienne sera inevitable si, aujourd'hui, a l'heure de l'oppression et de l'esclavage, l'Eglise Oche par omission.

a 2 Helder Camara est ne en 1909 au sein d'une famille de six enfants, a Fortaleza dans le Nord-Est bresilien, le quadrilatere de la faim a.

Aumenier general de ('Action catholique, puis &Mee auxiliaire de Rio de Janeiro, IIdevient en 1964 archeveque de Recife.

A !Issue du concile Vatican II,itpresente sous le titre « Ce que le concile n'a pas pu dire a un bilan severe de la situation des pays sous-developpes.

II y appelle a des changements politiques et economiques dans is societe et a une prise de conscience sociale dans I'Eglise. 3 Des son installation a l'archevache de Recife, Mgr Hel- der Camara reclame des reformes sociales radicales pour Ia province du Nord-Est qui est alors la zone sous- developpee Ia plus vaste etlaplus caracteristique du monde occidental.

Pres du tiers de la population bresilienne (28 millions d'habitants) y vit dans des condi- tions miserables dues aux structures economiques archai- ques.

En 1966, des tensions se manifestent entre l'epis- copat du Nord-Est et le regime du marechal Castello Branco.

Dom Camara est accuse de « faire le jeu du communisme international * et menace d'arrestation.

Avec les dix-neuf evaques de son archidiocese, it publie alors un manifesto condamnant les Injustices commises I'encontre des travailleurs : bas salaires, pressions sur les syndicats, violation des reglements du travail. Cámara (Helder) 1 Mgr Helder Cámara, archevêque d'Olinda et Recife (Brésil), incarne la nouvelle conscience politique des catholiques libéraux d Amérique latine.

Célèbre pour ses initiatives sociales hardies, pour son ouverture d'esprit et sa générosité, il jouit d'une grande popularité parmi les masses brésiliennes qu'il s'efforce de défendre contre la misère et l'oppression : « Je suis contre la violence, dit-il, mais je comprends la violence...

A l'intérieur de l'Amérique latine, demain, la révolte antichrétienne sera inévitable si, aujourd'hui, à l'heure de l'oppression et de l'esclavage, l'Église pèche par omission.

» 2 Helder Cámara est né en 1909 au sein d'une famille de six enfants, à Fortaleza dans le Nord-Est brésilien, le « quadrilatère de la faim ».

Aumônier général de l'Action catholique, puis évêque auxiliaire de Rio de Janeiro, il devient en 1964 archevêque de Recife.

A l'issue du concile Vatican II, il présente sous le titre « Ce que le concile n'a pas pu dire » un bilan sévère de la situation des pays sous-développés.

Il y appelle à des changements politiques et économiques dans la société et à une prise de conscience sociale dans l'Église.

3 Dès son installation à l'archevêché de Recife, Mgr Hel­ der Cámara réclame des réformes sociales radicales pour la province du Nord-Est qui est alors la zone sous- développée la plus vaste et la plus caractéristique du monde occidental.

Près du tiers de la population brésilienne (28 millions d'habitants) y vit dans des condi­ tions misérables dues aux structures économiques archaï­ ques. En 1966, des tensions se manifestent entre l'épis- copat du Nord-Est et le régime du maréchal Castello Branco.

Dom Cámara est accusé de « faire le jeu du communisme international » et menacé d'arrestation.

Avec les dix-neuf évêques de son archidiocèse, il publie alors un manifeste condamnant les injustices commises à rencontre des travailleurs : bas salaires, pressions sur les syndicats, violation des règlements du travail. 2 / 2. »