Cabinda
Publié le 16/05/2020
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1 Au nord de l'estuaire du Congo, l'enclave de Cabinda (7 252 km2, 80 000 habitants), partie Intégrante de l'Angola,
est l'une des nombreuses anomalies qui résultent dl.! dé
coupage de l'Afrique par les colonisateurs européens.
Depuis
la· découverte de très riches gisements de pétrole off shore en 1966, Cabinda a pris une importance considé
rable et est devenu l'enjeu de rivalités entre I'AJ"!gola (in
dépendant depuis le 11 novembre 1975), le Zaire, le Congo
et même le Gabon.
2 Le Portugais Diego Cio explore l'embouchure du Congo en 1485.
Jusqu'à nos jours, cette région s'avère
d'un piètre intérêt économique : à 200 km en amont, les
chutes Livingstone interdisent toute navigation fluviale.
Les Portugais occupent surtout la
c6te et, de tout temps, se heurtent à de vives résistances.
la rive gauche de
l'estuaire appartient à l'Angola, m~is entre Cabinda, au nord, et le fleuve, la bande de terrain o(J se trouve le port
de Banane est attribuée aux Belges (dont le Zaïre, ex Congo belge, a hérité).
3 L'enclave de
Cabinda, entourée par le Zaïre et la Répu blique populaire du Congo, dont le débouché maritime et
ferroviaire de Pointe-Noire est situé à 30 km, présente
ainsi un front de 100 km sur l'Atlantique.
l'arrière-pays
s'étend sur une profondeur ne dépassant pas 200 km.
Région principalement forestière, Cabinda a longtemps été
négligée et, comme tout le reste de la côte, elle a abrité un important trafic d'esclaves déportés au Brésil et dans les autres pays du Nouveau Monde.
4 Le territoire de
Cabinda avait été placé sous mandat
portugais par trois traités (1883, 1884 et 1885) signés entre
les envoyés du roi de Portugal et les chefs traditionnels
cabindals.
Le dernier, le traité de Simulambuco, n'ayant
jamais été dénoncé, était toujours
en vigueur au moment
de l'indépendance de l'Angola.
Juridiquement, le statut de
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