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Burundi (2000-2001): 500 000 réfugiés et un million de déplacés

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/3/450517.txt[13/09/2020 02:24:45] Signé le 28 août 2000 à Arusha (Tanzanie), sous l'égide de l'ancien président sud-africain Nelson Mandela, l'accord de paix pour le Burundi devait mettre fin à deux an nées de négociations entre les différentes parties en conflit depuis l'assassinat par des militaires , en octobre 1993, de Melchior Ndadaye, premier président élu démocratiquement trois mois plus tôt.

En juillet 2001, les modalités d'application de cet accord ne faisaient toujours pas l'objet d'un consensus.

Outre les d ivergences sur le futur système électoral et la réforme de l'armée, les deux questions décis ives du cessez-le-feu et du choix de la personnalité devant diriger les institutions de transition n'avaient toujours pas trouvé de solution.

Revenu au pouvoir en juillet 1996 par un coup d'État militaire (il a vait déjà dirigé le pays de 1987 à 1993), le major Pierre Buyoya invoquait l'instauration préalable d'u n cessez-le-feu avec les mouvements de la guérilla hutu et n'envisageait pas de quitter à nouveau le p ouvoir sans que les partis tutsi le soutenant aient obtenu des garanties en matière de sécurité.

So n leadership était cependant contesté aussi bien au sein des partis tutsi qu'au sein de l'armée.

Face à lui, les partis hutu, eux aussi affaiblis et divisés, étaient soumis à l'intense pression de la guérilla qui faisait régner l'insécurité dans près de la moitié des provinces du pays.

En décembre 2000, une offensive coor donnée sur la capitale avait été arrêtée in extremis grâce à une intervention massive de l'ar mée rwandaise sur les arrières de la guérilla au Congo (-Kinshasa).

En février-mars 2001, une partie de la capita le a été occupée pendant trois semaines.

Bien que neutralisée en 48 heures, une tentative de coup d' État opérée par des sous-officiers, le 18 avril 2001, illustrait le malaise des troupes régulières et l'image dégradée de l'institution (exactions, corruption).

À cette période, outre les quelque 500 000 réfugi és en Tanzanie, le pays comptait plus d'un million de déplacés et de sinistrés dont la situation humanitai re était préoccupante.

Les 22-23 juillet suivants, une nouvelle tentative de putsch connaissait le même sort.

Pour faire face à une économie exsangue et aux conséquences soc iales de la guerre (malaria, malnutrition), la Banque mondiale, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Fondation Mandela ont organisé à Paris, en décembre 2000, une c onférence des bailleurs de fonds avec la participation des 19 parties signataires de l'accord de paix inter-bu rundais.

Un déblocage de 440 millions de dollars en faveur de l'aide humanitaire d'urgence au Burundi était programmé.

Six mois plus tard, dans l'attente du retour de la paix, l'expectative s emblait prévaloir et seule la mise en œuvre de certains volets sociaux avait commencé.. »

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