Burundi (1998-1999): Vers une issue politique?
Publié le 13/09/2020
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Déchiré par la guerre civile depuis l'assassinat par des militaire
s, en octobre 1993, de Melchior Ndadaye,
premier président élu démocratiquement trois mois plus tôt,
le Burundi a enfin semblé entrevoir des
issues politiques durables, malgré un contexte régional très dé
gradé.
Revenu au pouvoir en juillet 1996 par un coup d'État militaire, le ma
jor Pierre Buyoya a progressivement
rétabli une administration opérationnelle sur l'ensemble du territ
oire et relancé un processus d'ouverture
politique exigé à la fois par les partis majoritaires évincé
s du pouvoir et par les pays de la sous-région qui
soumettaient le territoire à un embargo contraignant depuis août 1
996.
Si la guérilla est restée active dans quelques provinces, pouvant
prendre appui sur des bases arrière
installées en Tanzanie (hébergeant encore plus de 200 000 réfu
giés) ou engagées au Kivu (Congo-
Kinshasa, à nouveau en proie à la guerre depuis août 1998) con
tre la coalition des forces armées
d'occupation ougandaises, rwandaises et burundaises, les enjeux politiqu
es étaient polarisés autour du
processus de Partenariat politique interne et l'avancée parallèle
des négociations d'Arusha (ouvertes le 6
juin 1998 et portant sur un retour à une paix durable et à la dé
mocratie).
Les progrès observés dans le recentrage autour des forces politiqu
es de l'intérieur les plus représentatives
et les plus engagées dans le Partenariat ont abouti à la levée
de l'embargo régional le 23 janvier 1999.
Le régime de transition mis en place en juin 1998 (gouvernement et A
ssemblée nationale) associant les
forces politiques putschistes liées à l'Uprona (Unité pour le
progrès national, ex-parti unique à dominante
tutsi) et celles de l'ex-majorité Frodébu (Front pour la démo
cratie au Burundi, à dominante hutu) n'avait
toutefois pas levé les réserves des opposants réintégrés
dans le jeu politique ni, surtout, aboli
l'impression de peur diffuse qui continuait à régner parmi la popu
lation hutu, craignant les exactions des
militaires tutsi, ou parmi la population tutsi, menacée par les attaq
ues de la rébellion hutu.
En février
1999, le Burundi comptait encore 548 000 personnes déplacées.
Au niveau international, le PNUD (Programme des Nations unies pour le d
éveloppement) a réussi à
organiser une réunion des bailleurs de fonds à New York en janvier
1999, avec pour résultat des
annonces de soutien au processus d'Arusha plus qu'à l'effort de recon
struction (divergences justifiées par
l'ingérence de l'armée burundaise au Congo-Kinshasa).
Cette attit
ude, contrastant avec le financement
direct des engagements militaires rwandais et ougandais au Congo par les
États-Unis et le Royaume-Uni,
pouvait toutefois surprendre alors même que l'intervention extérie
ure de l'armée burundaise visait plus à
contenir l'expansion rwandaise le long de ses frontières du lac Tanga
nyika qu'à conquérir des territoires
congolais..
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