Burkina Faso (2005-2006) Blaise Compaoré réélu sans peine
Publié le 16/09/2020
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Burkina Faso 2005-2006
Blaise Compaoré réélu sans peine
La scène politique intérieure du Burkina Faso a confirmé une fois de plus les
paradoxes du pays.
Alors que les travailleurs n’ont cessé de faire grève pour
réclamer de meilleures conditions de vie et une revalorisation de leurs
salaires, l’opposition politique s’est divisée, en face d’un pouvoir affaibli,
pour se présenter en ordre dispersé aux élections de 2005 et 2006.
Mieux,
Gilbert Noël Ouédraogo, son leader officiel, a appelé à voter à l'élection
présidentielle de novembre 2005 en faveur du président sortant, Blaise Compaoré,
lequel a remporté 80,35 % des suffrages.
Dans ce contexte, le Premier ministre
sortant, Ernest Yonli, a été reconduit dans ses fonctions et le gouvernement
très peu remanié.
Cette continuité s’est encore observée aux élections
municipales du 23 avril 2006 : le Congrès pour la démocratie et le progrès
(CDP), formation au pouvoir opposée à une trentaine de partis politiques, a
raflé les deux tiers des 17 786 sièges de conseillers municipaux.
Les dossiers
concernant les assassinats du journaliste Norbert Zongo en 1998 et du chef de
l’État Thomas Sankara en 1987 ont semblé s’accélérer avec, d’une part, la
reprise des procédures judiciaires et, d’autre part, la condamnation du Burkina
Faso par le Comité des droits de l’homme des Nations unies pour son refus de
mener une enquête sur la mort de l’ancien président.
Sur le plan international, en janvier 2006, une crise frontalière avec le Bénin
a fait l’objet d’intenses tractations diplomatiques tandis que les tensions avec
la Côte-d’Ivoire diminuaient.
Par ailleurs, en juin 2005, à l’instar d’autres
pays pauvres, le Burkina Faso a vu sa dette annulée, ouvrant ainsi la voie à une
ère nouvelle.
Dans le domaine économique, le taux de croissance de 7,5 % en 2005 a été mis à
mal par l’augmentation du prix des hydrocarbures et des transports.
Depuis le
début l’année 2006, l'agriculture burkinabé, fortement tributaire des aléas
climatiques, a continué de souffrir des invasions acridiennes, du manque d’eau
et de la découverte de foyers de grippe aviaire.
La culture du coton, malgré une
production croissante, a dû faire face à une concurrence internationale
largement stimulée dans les pays occidentaux par les subventions agricoles, que
les négociations de l'OMC et l’offensive diplomatique concertée des pays
africains ne sont pas parvenues à enrayer.
En conséquence, une chute des prix
d’achat aux producteurs a été constatée, de même qu’une paupérisation croissante
de la population, qui a dû également faire face à la montée de la criminalité et
du grand banditisme.
Enfin, les nouvelles installations urbaines ont fait de la capitale,
Ouagadougou, une ville de conférences et de sommets africains.
Elle est surtout
connue pour le Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco), qui
a consacré le cinéma sud-africain en 2005..
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