Burkina Faso (2003-2004) : Dégel des relations avec Abidjan
Publié le 12/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Burkina Faso (2003-2004) : Dégel des relations avec Abidjan. Ce document contient 742 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Burkina Faso 2003-2004
Dégel des relations avec Abidjan
La grave crise entre le Burkina Faso et la Côte-d’Ivoire, qui avait éclaté à
l’occasion de la rébellion ivoirienne du 19 septembre 2002, a eu, en 2003, de
lourds effets sur la vie économique du Burkina.
On recensait, en septembre 2003,
350 000 Burkinabés rentrés au pays après avoir fui la Côte-d’Ivoire et les
massacres perpétrés contre les étrangers, et qui peinaient à se réinsérer.
La
rupture des relations entre les deux pays a provoqué un ralentissement de la
croissance et la baisse des recettes douanières.
En février 2003, les échanges
avec la Côte-d’Ivoire ne représentaient plus que 12 000 tonnes de fret pour 8,4
milliards de FCFA, contre 500 000 tonnes pour un montant de 103 milliards de
FCFA en 2002.
Néanmoins, ces tensions ont diminué peu à peu au cours de l’année
2003.
Au mois de mai, les contacts entre les deux États ont repris et, le 10
septembre 2003, la frontière commune, fermée depuis un an, était rouverte.
Le 20
septembre, une liaison ferroviaire reliait de nouveau Ouagadougou à Abidjan et,
le 26 novembre, le président ivoirien Laurent Gbagbo se rendait au Burkina Faso
rencontrer son homologue Blaise Compaoré.
Malgré ces difficultés, le taux de croissance pour 2003 aura été de 6,5 %, avec
une inflation de 4,5 %.
En novembre 2003, le gouvernement faisait état d’une
bonne récolte céréalière se montant à 3 647 tonnes (+ 17 % par rapport à l’année
précédente).
En décembre suivant, le président Compaoré, rappelant que le coton
représentait 60 % des recettes du pays, réaffirmait, à l’instar des autres
présidents sahéliens, sa détermination à obtenir l’élimination totale des
subventions des pays riches à leur filière cotonnière, qui occasionnaient plus
d’un milliard de dollars de manque à gagner pour le Burkina Faso.
Dans ces
conditions, les crédits octroyés par la Banque mondiale en 2003 (25,2 millions
de dollars en mars, 92 millions en avril) ou par le FMI (34 millions de dollars
entre 2003 et 2006) pouvaient être perçus comme de piètres aumônes au
développement.
La vie politique du Burkina a été marquée, en 2003, par la découverte d’une
tentative de coup d’État organisée par une douzaine de militaires aux ordres des
deux capitaines Luther Ouali et Bayoulou Boulebi.
Le président du Front des
forces socialistes (FFS), Norbert Tiendrébéogo, a aussi été suspecté et arrêté,
suscitant la colère de l’opposition.
La suspicion pesant également sur le
général Kouamé Lougué, ministre de la Défense, a provoqué le 17 janvier 2004 un
remaniement gouvernemental..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Burkina Faso (2003-2004) Dégel des relations avec Abidjan
- Burkina Faso (2002-2003) Répercussions de la crise ivoirienne
- Burkina Faso (2004-2005) Une économie toujours morose
- Libéria (2003-2004): Rétablir de bonnes relations avec les pays de la région
- Burkina Faso (2004-2005) Une économie toujours morose