Burkina Faso (2001-2002): Corruption endémique
Publié le 12/09/2020
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Burkina Faso 2001-2002
Corruption endémique
La contestation du pouvoir du président Blaise Compaoré s'est poursuivie avec
les manifestations organisées par le Collectif contre l'impunité réclamant la
lumière sur l'assassinat, en 1998, du journaliste Norbert Zongo.
Le troisième
anniversaire de sa mort, le 13 décembre 2001, a été marqué par une grève
générale à laquelle appelait aussi la Confédération générale du travail du
Burkina (CGT-B).
En février 2002, le pouvoir était encore accusé de plus d'une
centaine d'exécutions extrajudiciaires, et le Réseau national de lutte
anticorruption (RNLAC) dénonçait, en mars 2002, l'importance et la progression
de la corruption au sein de la police et de la gendarmerie, en accord avec le
FMI qui demandait au pays, en mai 2002, d'intensifier la lutte contre ce fléau.
Les élections législatives du 5 mai 2002, au nouveau mode de scrutin
proportionnel, se sont néanmoins déroulées dans le calme.
64 % des trois
millions d'électeurs ont voté afin de pourvoir les 111 sièges de députés.
Le
Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), au pouvoir, a obtenu de justesse
la majorité, avec 57 sièges.
L'opposition se partageait 54 sièges.
L'Alliance
pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain
(ADF-RDA), de Hermann Yameogo (17 sièges) a dépassé, pour la première fois, le
Parti pour la démocratie et le progrès (PDP) de Joseph Ki-Zerbo (10 sièges).
Dix
des treize partis représentés au Parlement n'y avaient jamais obtenu de siège.
L'épidémie de méningite qui avait occasionné plus de 1 600 morts entre mars et
mai 2001 s'est reproduite en 2002 ; plus d'un millier de décès étaient à
déplorer entre janvier et avril.
La sécheresse avait engendré des famines
sporadiques en avril 2001.
L'année s'était pourtant soldée favorablement avec un
taux de croissance de 5,7 %, principalement dû à la filière coton (plus de 60 %
de la valeur des exportations), dont la production avait augmenté de 36 % avec
400 000 tonnes.
Le début de l'année 2002 n'a cependant pas permis de concrétiser
les espoirs nés de cette production record, l'effondrement des cours mondiaux et
le déficit qui en a résulté menaçant la santé même de ce secteur.
Malgré ces
difficultés, le FMI a salué la «politique économique rigoureuse» du pays, et lui
a accordé en avril 2002 un crédit de 7 millions de dollars au titre de la
Facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance (FRPC), tout en
acceptant un allégement de la dette de 195 millions de dollars..
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