Burkina Faso (2000-2001): Crise morale et difficultés sociales
Publié le 12/09/2020
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Burkina Faso 2000-2001
Crise morale et difficultés sociales
Après l'assassinat, en décembre 1998, du journaliste Norbert Zongo qui enquêtait
sur une affaire où était mêlé le frère du président Blaise Compaoré, la "lutte
contre l'impunité", menée par un collectif de partis d'opposition, de syndicats
et d'ONG (organisations non gouvernementales) présidé par le magistrat Halidou
Ouédraogo, a engendré manifestations et grèves répétées.
La tension est en
partie retombée avec l'ouverture en août 2000 du procès de cinq membres de la
garde présidentielle suspectés et de la condamnation à de lourdes peines de
trois d'entre eux.
La contestation du pouvoir de B.
Compaoré n'en a pas moins
continué et les élections municipales du 24 septembre 2000 ont été boycottées
par les formations d'opposition du "groupe du 14" (créé le 14 février 1997) dont
le Parti pour la démocratie et le progrès (PDP) de Joseph Ki-Zerbo.
Le Congrès
pour la démocratie et le progrès (CDP), au pouvoir, quasiment seul en lice, a
donc remporté 42 des 49 municipalités du pays.
Cette victoire a été suivie le 7
novembre 2000 de la constitution d'un nouveau gouvernement dit "d'ouverture",
présidé par l'économiste Ernest Yonli, avec la participation de quatre partis
d'opposition dont l'Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement
démocratique africain (ADF-RDA) de Hermann Yameogo.
Le 30 mars 2001 a été
décrété par Blaise Compaoré "journée nationale du pardon" pour les crimes
impunis depuis 1960, initiative critiquée par les familles de Norbert Zongo et
de l'ancien président Thomas Sankara tué lors du coup d'État du 15 octobre 1987.
Cette crise morale se doublait de difficultés sociales et économiques.
Après
plusieurs mois de grève des étudiants, réclamant une réforme du système des
bourses, et des enseignants du supérieur et du secondaire, l'année universitaire
1999-2000 a été invalidée.
La production céréalière, excédentaire en 1999-2000,
a baissé de 31 % pour la campagne 2000-2001, avec un déficit de 442 000 tonnes
(soit 20 % des besoins nationaux), à cause d'un déficit pluviométrique.
La
pénurie alimentaire qui en résultait au début de l'année 2001 et l'apparition de
la famine dans le nord du pays ont obligé les autorités à lancer en février 2001
un appel d'urgence à la communauté internationale.
La situation s'est encore
aggravée en mars à cause d'une épidémie de méningite dont le bilan s'élevait
trois mois plus tard à plus de 1 600 morts.
Les résultats de la campagne
cotonnière, en hausse de 6 % à 270 000 tonnes vendues au prix record de 200
FCFA/kg, ont représenté une embellie, néanmoins insuffisante pour relever une
prévision de croissance révisée à 2,2 % pour 2001, au lieu de 6,5 % (4,0 % en
2000)..
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