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Buraimi

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 28 juillet 1965 Série No 54 Fiche No 641 Buraimi 1.

C'est en 1949, quand les géologues y eurent acquis la certitude de la présence abondante du pétrole, que Buraimi devint l'objet d'un litige entre l'Arabie séoudite d'une part, le sultan de Mascate et d'Oman et le cheik d'Abu Dhabi d'autre part.

Située aux confins du Nedj, du sultanat et du cheikat, cette oasis comprend neuf villages.

2.

Conseillée par I'Aramco, l'Arabie séoudite revendiqua vigoureusement Buraimi.

Epaulés par la D'Arcy Exploration Company, filiale de l'Irak Petroleum, le sultan et le cheik s'opposèrent à cette prétention et chargèrent la Grande-Bretagne de défendre leurs.

intérêts, celui-là en vertu d'un "traité d'amitié, de commerce et de navigation ..

de 1939 renouvelé en 1951, celui-ci en vertu du" traité exclusif ..

de 1892.

3.

En 1952, après trois ans de vaines négociations, un détachement séoudien occupa le village de Hamaza, l'un des trois que le sultan estime siens, et les Britanniques s'emparèrent des six villages que le cheik dit lui appartenir.

Une commission inter­ nationale d'arbitrage fut constituée, mais en 1954 Londres chassa les soldats séou­ diens et la milice des Trucial States contrôla dès lors toute l'oasis, ainsi que le village de Khor al Odeid situé au pédoncule de la presqu'île de Qatar, bien que le Départe­ ment d'Etat américain eût à plusieurs reprises tenté d'obtenir une nouvelle procédure d'arbitrage.

4.

Lorsqu'en 1958 il reprit les relations diplomatiques avec la Grande-Bretagne rom­ pues au moment de l'affaire de Suez, le prince Fayçal, depuis roi d'Arabie séoudite, s'abstint de faire mention du différend de Buraimi.

En 1960, l'ONU décida d'envoyer sur place une mission d'enquête.

En décembre 1961, le gouvernement séoudien dépê­ cha à Londres un conseiller diplomatique fort conciliant en la personne de l'ancien premier secrétaire de la Ligue arabe, Azzam Pacha, dévoué aux intérêts britanniques et soucieux de trouver un compromis: en effet, l'iman d'Oman, chef religieux, s'étant réfugié au Caire, l'affaire de Buraimi fournissait au président Nasser un constant pré­ texte d'Intervention dans les principautés du golfe Persique.

5.

Immédiatement après la victoire du Labour Party en Grande-Bretagne, la Royal Dutch et la Shell annoncèrent, le 2 décembre 1964, la mise en chantier d'un pipe-line long de 250 km.

pour acheminer le pétrole d'Oman à la côte: production annuelle prévue de 7 millions de tonnes dès 1967.

Il faut préciser que, si le sultan n'a cessé de bénéficier de l'appui du gouvernement conservateur, l'iman pouvait compter à Londres sur « Free Oman », un comité d'obédience travailliste.

L'affaire de l'oasis de Buraimi paraît donc provisoirement réglée au profit des intérêts britanniques, après avoir été longtemps l'enjeu d'un conflit entre ce qu'on appelle le pétrole dollar et le pétrole sterling, comme toutes les principautés du golfe Persique. 2 / 2. »

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