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Bulgarie (2004-2005): Embellie économique

Publié le 12/09/2020

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« Bulgarie 2004-2005 Embellie économique 2004 restera pour les Bulgares l’année où les espoirs d’intégration à l’Union européenne (UE) et à l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique nord) se sont enfin concrétisés : le 2 avril 2004, la Bulgarie a rejoint l’Alliance atlantique ; peu après, le 15 juin 2004, Sofia a achevé les négociations d’adhésion à l’UE, ouvrant la voie à la signature du Traité d’adhésion, le 25 avril 2005.

En contrepartie, une clause de sauvegarde autorisait l’UE à reporter d’une année l’intégration (prévue pour janvier 2007) pour le cas où les engagements en matière de justice, d’administration, de lutte contre la corruption et de protection de l’enfance ne seraient pas remplis.

Le Traité d’adhésion a également confirmé la fermeture, à la fin 2006, de deux réacteurs de la centrale nucléaire de Kozlodui.

En compensation le gouvernement de Siméon de Saxe-Cobourg-Gotha (centre droit) a décidé, le 7 avril 2005, la construction d’une nouvelle centrale nucléaire à Belene. Ce succès européen est venu redorer l’image d’un pouvoir ayant échoué à tenir ses promesses en matière d’assainissement de la vie publique et de gestion transparente des privatisations.

Si les régies de distribution de l’électricité ont été cédées en 2004, la vente du cigarettier Bulgartabak a dû être reportée en raison de l’opposition du Mouvement des droits et libertés (MDL, représentant les intérêts de la communauté turque).

Une crise politique entre le Mouvement national Siméon II (MNS II) et celui-ci a été évitée de justesse grâce à un remaniement gouvernemental, le 21 février 2005. Loin de l’agitation d’une vie politique dominée par la concurrence pour la captation des ressources du pouvoir, on a pu observer un timide retour à la confiance au sein de la société, alimenté par la baisse du chômage (12,7 % en 2004), le développement du crédit à la consommation, ainsi que par la hausse des minima sociaux annoncée en janvier 2005.

La croissance soutenue (5,7 % en 2004), l’inflation contenue à 6,1 %, la hausse des investissements étrangers (1,96 milliard d’euros en 2004) et un excédent budgétaire inattendu (1,7 %) ont également contribué à l’optimisme.

La principale ombre est restée l’aggravation du déficit du commerce extérieur (la valeur des exportations ne couvrant que les deux tiers de celle des importations). Les électeurs bulgares semblaient s’être résignés à voir les pratiques clientélaires survivre aux changements de majorité.

La campagne électorale pour les législatives de juin 2005 a été marquée par de longues discussions relatives aux alliances que le MNS II, le MDL et le Parti socialiste bulgare (PSB) pourraient sceller afin de s’assurer une majorité absolue au Parlement.

Le Parti socialiste est arrivé en tête avec 31 % des voix, suivi par le MNS II (19,8 %) et le MDL, qui a enregistré sa meilleure performance depuis 1990 (12,7 %).

La principale surprise est venue de la percée d'une nouvelle formation nationaliste radicale, Ataka (8,2 %), aux discours anti-rom, anti-turc et anti-occidental.. »

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