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Bulgarie (1999-2000): Succès diplomatique

Publié le 12/09/2020

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« Bulgarie 1999-2000 Succès diplomatique L'année 1999 s'est achevée sur une importante victoire diplomatique pour la Bulgarie avec l'invitation qui lui a été faite par Bruxelles à entamer des négociations d'intégration à l'Union européenne (10 décembre).

Cette décision, intervenue après l'acceptation par Sofia d'une fermeture anticipée de la centrale nucléaire de Kozloduy, est venue récompenser la poursuite des efforts d'intégration euro-atlantique et de réforme économique. Le soutien apporté par le gouvernement d'Ivan Kostov à l'intervention occidentale au Kosovo au printemps 1999 lui a valu la reconnaissance de la communauté internationale et, en particulier, des États-Unis, dont le président, Bill Clinton, a fait escale en Bulgarie le 21 novembre suivant.

Deux mois plus tôt, le 11 septembre 1999, la nouvelle Force multilatérale de paix dans le Sud-Est européen (FMP) avait été inaugurée à Plovdiv.

Dans la perspective d'une intégration à l'OTAN - Organisation du traité de l'Atlantique nord -, la Bulgarie a par ailleurs adopté une nouvelle doctrine militaire (avril 1999) et entrepris une ambitieuse réforme des armées. Sur la scène régionale, l'accent a été mis sur la coopération multilatérale, notamment lors du sommet de Bucarest le 11 février 2000 (signature d'une Charte de bon voisinage du Sud-Est européen entre l'Albanie, la Bulgarie, la Grèce, la Macédoine et la Turquie) et lors de la rencontre tripartite du 5 mars 2000 à Sofia entre ministres des Affaires étrangères bulgare, grec et turc.

Par ailleurs, la Bulgarie et la Roumanie sont convenues, le 11 février 2000, de coopérer en vue d'accélérer leur adhésion à l'OTAN et ont décidé, le 27 mars, la construction d'un second pont sur le Danube.

Enfin, en octobre 1999, un important projet hydroélectrique bulgaro-turc a été lancé dans la région du haut Arda (Rhodopes). Ce dynamisme extérieur a été facilité par la relative stabilité politique intérieure et l'accélération des réformes structurelles.

Malgré la crise au Kosovo et une balance du commerce extérieur fortement détériorée (1,48 milliard de dollars de déficit en 1999), les résultats économiques enregistrés ont été plutôt positifs, avec une croissance de 2,5 % en 1999, une inflation de 0,4 % en moyenne actuelle (6,2 % en glissement fin 1999) et 739,2 millions de dollars d'investissements étrangers.

Plusieurs privatisations stratégiques ont été menées à bien.

En contrepartie, la liquidation des entreprises déficitaires a provoqué une hausse sensible du taux de chômage (18,4 % en février 2000). La lassitude de la population face à une politique économique restrictive explique en partie les résultats décevants de l'Union des forces démocratiques (UFD, centre droit, au pouvoir) lors des élections locales d'octobre 1999 (environ 30 % des voix contre 25 % au Parti socialiste bulgare, PSB).

Tirant les leçons de ce demi-échec, I.

Kostov a procédé à un profond remaniement gouvernemental le 20 décembre 1999, qui n'a pas suffi à prévenir l'explosion de plusieurs scandales de corruption en avril 2000 et la fragilisation de l'équipe dirigeante à un an des élections législatives fixées à avril 2001.. »

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