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Bulgarie (1998-1999) : Politique d'intégration aux structures européennes

Publié le 12/09/2020

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« Bulgarie 1998-1999 Politique d'intégration aux structures européennes Le directoire monétaire mis en place sous l'égide du FMI en juillet 1997 a permis un retour aux grands équilibres économiques.

L'inflation s'est stabilisée (22,3 % en 1998) et la croissance est redevenue positive pour la première fois depuis 1995 (3,5 %).

Cependant, les privatisations n'ont pas connu l'accélération promise et les entreprises d'État sont demeurées lourdement endettées.

Les investissements étrangers ont plafonné à 526 millions de dollars, très en deçà du milliard escompté.

En septembre 1998, le FMI a néanmoins confirmé son soutien au gouvernement d'Ivan Kostov (au pouvoir depuis mai 1997) en signant un accord stand-by sur trois ans, qui prévoyait la fermeture de vingt conglomérats déficitaires d'ici la fin juin 1999 et l'octroi de 840 millions de dollars. La vie politique a été dominée par une intense activité législative avec l'adoption de lois sur l'administration, le découpage territorial, le pouvoir judiciaire, les médias et les impôts.

En dépit de l'avancement des réformes structurelles, le climat politique a été assombri par la multiplication des affaires de corruption et la dénonciation des pratiques clientélistes de la majorité.

Celle-ci n'en a pas moins confirmé la consolidation de l'UFD (Union des forces démocratiques) sous la direction de I.

Kostov lors de la conférence nationale des 17-18 octobre 1998.

De son côté, l'opposition a commencé à s'organiser en vue des élections locales fixées à l'automne 1999: ainsi, le 29 novembre 1998, s'est tenu le congrès fondateur de l'Alliance libérale démocratique (ALD), regroupement placé sous l'égide de l'ancien président Jelio Jelev, auquel s'est associé le Mouvement des droits et libertés (MDL, parti de la minorité turque). La Bulgarie a poursuivi sa politique d'intégration aux structures européennes en devenant membre de l'Accord de libre-échange centre-européen (CEFTA) le 17 juillet 1998 et en ratifiant la convention européenne sur les droits des minorités le 18 février 1999.

Face à la crise au Kosovo, Sofia a défini dès mars 1998 une ligne de conduite mêlant soutien aux initiatives de la communauté internationale et efforts de concertation balkanique.

Elle s'y est tenue pendant les bombardements de l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord) en Yougoslavie (mars-juin 1999), en dépit d'une opinion publique fortement hostile à l'intervention occidentale, se joignant à l'embargo pétrolier contre Belgrade, le 22 avril 1999, et autorisant les avions de l'OTAN à survoler son espace aérien le 4 mai.

Sur la scène régionale, la politique de bon voisinage a débouché sur la signature, le 26 septembre 1998, à Skopje, d'un accord sur la création de forces de déploiement rapide balkaniques, basées à Plovdiv.

Le 22 février 1999, la Bulgarie et la Macédoine ont mis un terme au litige linguistique qui les divisait depuis 1992, Sofia reconnaissant de facto la langue macédonienne.

Enfin, la signature, en novembre 1998, d'un accord d'exportation d'électricité bulgare et la création, le 1er janvier 1999, d'une zone de libre-échange entre Sofia et Ankara ont confirmé la qualité des relations avec la Turquie.. »

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