bulbe n.

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bulbe n. m. (lat. bulbus «oignon»). A. BOT. Tige très courte, renflée et porteuse de feuilles charnues ou minces,
imbriquées (lis) ou emboîtées les unes dans les autres (oignon). Le bulbe demeure dans le sol et permet à la plante
de survivre durant la mauvaise saison, lorsque ses parties aériennes sont mortes. B. Par anal. de forme. 1. ANAT.
Organe ou structure de forme bulbaire. Bulbe olfactif, pileux: V. olfactif; poil. / Bulbe rachidien: partie la plus basse
du tronc cérébral, prolongeant sans limite nette la moelle épinière, et situé entre le trou occipital et la protubérance
annulaire. V. Encycl. 2. Proéminence en forme de bulbe, sur une coupole, un dôme. 3. MAR. (de l'anglais bulb).
Protubérance située à la base de l'étrave ou de la poupe sur les grands bâtiments, et qui sert à améliorer les
caractéristiques hydrodynamiques de la coque. 4. HYDROÉLECTR. Groupe bulbe: groupe comprenant une turbine
axiale, accolée à un alternateur placé à l'intérieur d'un carter profilé en forme de bulbe; cette disposition, très
avantageuse quant au rendement et au coût de l'infrastructure, permet d'exploiter certaines chutes de faible hauteur,
à écoulement horizontal (par ex. barrage de Gerstheim sur le Rhin, centrale marémotrice sur la Rance). Encycl. -
ANAT.Le bulbe rachidien présente sur sa surface antérieure les pyramides antérieures, prolongements des cordons
antérieurs de la moelle, séparées par le sillon médian, que masque vers le bas l'entrecroisement des fibres de la
décussation pyramidale. Ces pyramides sont limitées latéralement par les sillons collatéraux antérieurs d'où sortent
les fibres de la XIIe paire de nerfs crâniens (grand hypoglosse). Les faces latérales sont constituées par les cordons
latéraux dont la partie supérieure forme chaque olive bulbaire. La face postérieure du bulbe est plus complexe. Sa
partie supérieure est simplement le prolongement des cordons de la moelle; le sillon médian postérieur, peu marqué,
délimite les deux pyramides postérieures formées par le renflement des cordons de Goll, auxquels se juxtaposent
extérieurement les cordons de Burdach. Ces derniers fusionnent vers le haut dans les corps restiformes, prolongés
par les pédoncules cérébelleux inférieurs, tandis que les bords du sillon médian s'écartent, laissant apparaître une
portion du plancher du quatrième ventricule. Les sillons collatéraux postérieurs donnent naissance aux IXe, Xe et
XIe nerfs crâniens (glosso-pharyngien, pneumogastrique et spinal). Le bulbe joue un rôle prépondérant dans les
fonctions de relation et de nutrition; il constitue le carrefour des voies sensitives et motrices, reliant la moelle au
névraxe, et renferme des centres neuro-végétatifs d'importance capitale, notamment le centre respiratoire (noeud vital
de Flourens). Pour la physiologie du bulbe V. tronc* cérébral.