budget.
Publié le 07/12/2021
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budget. n.m., état des recettes et des dépenses prévues pour une période donnée,
généralement l'année.
La présentation du budget de l'État.
En France, le budget de l'État, préparé par le gouvernement, est voté par le Parlement (loi
de finances initiale). En cours d'année, des lois de finances rectificatives (ou collectifs
budgétaires) peuvent être votées à la demande du gouvernement. La loi de règlement
constate les résultats financiers de l'année et approuve les différences entre les résultats et
les prévisions.
Le budget est constitué par l'ensemble des comptes qui décrivent, pour une année
civile, toutes les ressources et toutes les charges de l'État. On distingue : le budget
général, présenté par ministère, titre, partie et chapitre - le principe en est la nonaffectation des recettes : une dépense particulière ne peut être financée par une recette
particulière, mais uniquement par une fraction des recettes totales - ; les comptes
spéciaux du Trésor, qui permettent au contraire une telle affectation (par exemple,
l'affectation de la taxe forestière aux dépenses de reboisement) - ces opérations peuvent
être définitives ou temporaires - ; les budgets annexes, qui concernent les services de
l'État, dont une part des ressources provient de recettes propres à caractère commercial
(par exemple, l'Imprimerie nationale).
La structure du budget.
La différence entre l'ensemble des ressources et l'ensemble des charges est l'excédent ou
le déficit budgétaire. S'il est négatif, on l'appelle impasse budgétaire ou découvert du
Trésor, car il est couvert par des opérations monétaires ou financières du Trésor (par
exemple, l'émission de bons du Trésor). À titre d'exemple, le déficit budgétaire prévu par la
loi de finances pour 1996 est de 287,8 milliards de francs (321,6 en 1995), pour un
budget global de 1 552 milliards de francs (1 523,8 en 1995) ; il représentait 3,54 % du
PIB total (4 %, après réajustement), alors que, dans le « Protocole sur les critères de
convergence « annexé au traité de Maastricht, le déficit public doit être inférieur ou égal à
3 % et que la loi de programmation quinquennale du 24 janvier 1994, relative à la maîtrise
des finances publiques, visait comme objectif de ramener le déficit à 2,5 % dès 1997.
On distingue, parmi les charges : d'une part, les opérations à caractère définitif (par
exemple, le paiement des rémunérations des fonctionnaires civils et militaires), les budgets
annexes et les comptes d'affectations spéciales ; d'autre part, les opérations à caractère
temporaire (par exemple, les prêts du Fonds de développement économique et social et
les comptes spéciaux du Trésor, c'est-à-dire les prêts et avances remboursables par
l'État). Les dépenses du budget général se décomposent en services votés, qui sont les
dotations minimales estimées indispensables à la continuité des services publics dans les
conditions déjà approuvées l'année précédente, et en autorisations nouvelles, parmi
lesquelles on distingue les dépenses ordinaires et les dépenses en capital. Celles-ci
comprennent les autorisations de programme, pour les opérations dont la réalisation peut
s'échelonner sur plusieurs années, et les crédits de paiement.
Complétez votre recherche en consultant :
Les médias
consommation - structure du budget
Les recettes et dépenses à caractère définitif.
Les principales recettes fiscales brutes prévues pour 1996, par exemple, ont été la taxe
sur la valeur ajoutée, l'impôt sur le revenu, l'impôt sur les sociétés. Les recettes non
fiscales ont surtout été les revenus des exploitations industrielles et commerciales et des
établissements publics à caractère financier, ainsi que les retenues et cotisations sociales
(voir schéma ci-dessus). Les prélèvements obligatoires se montaient ainsi à 44,7 % du
PIB, dont 22,8 % pour la fiscalité.
Les dépenses, en 1996, se sont décomposées en dépenses ordinaires civiles (78,9 %),
dépenses militaires (15,7 %) et investissements civils (5,4 %).
Les autres budgets.
Le budget type des ménages est le panier de biens correspondant à leur consommation
normale ; il sert à apprécier l'évolution du coût de la vie. Le budget social de la nation est
l'ensemble des cotisations et prestations sociales. Le budget économique est la prévision
des ressources et des emplois du pays pour l'année. Le budget d'une entreprise est la
prévision de ses recettes et de ses dépenses pour l'année. Il permet l'attribution de
responsabilités précises dans l'utilisation des moyens et la réalisation des objectifs.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
comptabilité nationale
contrainte de budget
déficit
dépense
dette
finances publiques
impasse budgétaire
impôt
politique budgétaire
politique économique
prélèvements obligatoires
Trésor public
Les livres
budget, page 771, volume 2
budget. n.m., état des recettes et des dépenses prévues pour une période donnée,
généralement l'année.
La présentation du budget de l'État.
En France, le budget de l'État, préparé par le gouvernement, est voté par le Parlement (loi
de finances initiale). En cours d'année, des lois de finances rectificatives (ou collectifs
budgétaires) peuvent être votées à la demande du gouvernement. La loi de règlement
constate les résultats financiers de l'année et approuve les différences entre les résultats et
les prévisions.
Le budget est constitué par l'ensemble des comptes qui décrivent, pour une année
civile, toutes les ressources et toutes les charges de l'État. On distingue : le budget
général, présenté par ministère, titre, partie et chapitre - le principe en est la nonaffectation des recettes : une dépense particulière ne peut être financée par une recette
particulière, mais uniquement par une fraction des recettes totales - ; les comptes
spéciaux du Trésor, qui permettent au contraire une telle affectation (par exemple,
l'affectation de la taxe forestière aux dépenses de reboisement) - ces opérations peuvent
être définitives ou temporaires - ; les budgets annexes, qui concernent les services de
l'État, dont une part des ressources provient de recettes propres à caractère commercial
(par exemple, l'Imprimerie nationale).
La structure du budget.
La différence entre l'ensemble des ressources et l'ensemble des charges est l'excédent ou
le déficit budgétaire. S'il est négatif, on l'appelle impasse budgétaire ou découvert du
Trésor, car il est couvert par des opérations monétaires ou financières du Trésor (par
exemple, l'émission de bons du Trésor). À titre d'exemple, le déficit budgétaire prévu par la
loi de finances pour 1996 est de 287,8 milliards de francs (321,6 en 1995), pour un
budget global de 1 552 milliards de francs (1 523,8 en 1995) ; il représentait 3,54 % du
PIB total (4 %, après réajustement), alors que, dans le « Protocole sur les critères de
convergence « annexé au traité de Maastricht, le déficit public doit être inférieur ou égal à
3 % et que la loi de programmation quinquennale du 24 janvier 1994, relative à la maîtrise
des finances publiques, visait comme objectif de ramener le déficit à 2,5 % dès 1997.
On distingue, parmi les charges : d'une part, les opérations à caractère définitif (par
exemple, le paiement des rémunérations des fonctionnaires civils et militaires), les budgets
annexes et les comptes d'affectations spéciales ; d'autre part, les opérations à caractère
temporaire (par exemple, les prêts du Fonds de développement économique et social et
les comptes spéciaux du Trésor, c'est-à-dire les prêts et avances remboursables par
l'État). Les dépenses du budget général se décomposent en services votés, qui sont les
dotations minimales estimées indispensables à la continuité des services publics dans les
conditions déjà approuvées l'année précédente, et en autorisations nouvelles, parmi
lesquelles on distingue les dépenses ordinaires et les dépenses en capital. Celles-ci
comprennent les autorisations de programme, pour les opérations dont la réalisation peut
s'échelonner sur plusieurs années, et les crédits de paiement.
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Les médias
consommation - structure du budget
Les recettes et dépenses à caractère définitif.
Les principales recettes fiscales brutes prévues pour 1996, par exemple, ont été la taxe
sur la valeur ajoutée, l'impôt sur le revenu, l'impôt sur les sociétés. Les recettes non
fiscales ont surtout été les revenus des exploitations industrielles et commerciales et des
établissements publics à caractère financier, ainsi que les retenues et cotisations sociales
(voir schéma ci-dessus). Les prélèvements obligatoires se montaient ainsi à 44,7 % du
PIB, dont 22,8 % pour la fiscalité.
Les dépenses, en 1996, se sont décomposées en dépenses ordinaires civiles (78,9 %),
dépenses militaires (15,7 %) et investissements civils (5,4 %).
Les autres budgets.
Le budget type des ménages est le panier de biens correspondant à leur consommation
normale ; il sert à apprécier l'évolution du coût de la vie. Le budget social de la nation est
l'ensemble des cotisations et prestations sociales. Le budget économique est la prévision
des ressources et des emplois du pays pour l'année. Le budget d'une entreprise est la
prévision de ses recettes et de ses dépenses pour l'année. Il permet l'attribution de
responsabilités précises dans l'utilisation des moyens et la réalisation des objectifs.
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Les corrélats
comptabilité nationale
contrainte de budget
déficit
dépense
dette
finances publiques
impasse budgétaire
impôt
politique budgétaire
politique économique
prélèvements obligatoires
Trésor public
Les livres
budget, page 771, volume 2
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